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À l’approche du Télévie, Frank Vandenbroucke alerte : malgré de bons traitements, la Belgique pêche dans le dépistage du cancer, notamment du sein et du col de l’utérus. Il appelle à réagir : "La complaisance n’est pas de mise".
À quelques jours de la grande soirée de clôture du Télévie, Christophe Deborsu interroge le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke. Sommes-nous vraiment parmi les pays où l’on est le mieux soigné contre le cancer ? L'invité de 7h50 de bel RTL répond dans la nuance : "Je crois que la complaisance n'est pas de mise, à vrai dire".
Le ministre ne cache pas une inquiétude : "Oui, nos résultats en termes de thérapie sont plutôt bons. De l'autre côté, je m'inquiète un peu de la sous-utilisation des possibilités de dépistage du cancer", explique-t-il.
Frank Vandenbroucke évoque par exemple le dépistage pour le cancer du sein : "Je crois que la moitié des femmes participent au dépistage dans le sens large, c'est vraiment trop peu. C'est vraiment triste un peu".
En ce qui concerne le cancer du col de l'utérus, une nouvelle méthodologie de dépistage a été lancée le 1ᵉʳ janvier. "Au lieu du test classique de cytologie qui était moins efficace, les femmes entre 30 ans et 64 ans sont maintenant invitées pour un test du virus directement, le test HPV, qui est beaucoup plus efficace. Il suffit de faire ça tous les cinq ans", rappelle-t-il. "J'espère que les femmes répondent à l'invitation. C'est vraiment très important".
"D'ailleurs aussi au niveau des écoles. Vous savez que les jeunes sont vaccinés contre le papillomavirus. Il faut les deux, tant la vaccination quand on est jeune, que le dépistage, mais aussi la vaccination. Là, je crois que l'effort doit être amélioré et donc la complaisance n'est pas de mise", termine Frank Vandenbroucke.


















