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Christelle est infirmière dans une maison de repos du CPAS d’Ecaussinnes. Avant d’aller au contact d’un résident, elle se désinfecte soigneusement les mains : en effet, ce type de milieu est particulièrement à risque au niveau de la transmission de la grippe. Ici, en clair, on applique les gestes qui étaient recommandés durant le Covid.
« Je crois que c’est toujours resté mais on est plus vigilant justement avec tout ce qu’on a eu. Je pense que c’est resté un petit peu et dès qu’on a un petit symptôme, on remet les masques de nous-mêmes pour éviter de retomber dans tout ce qu’on a eu », explique-t-elle.
Pour limiter au maximum le risque de transmission, les points de contact sont nettoyés plusieurs fois par jour dans ce home. « On essaye d’enlever au maximum tous les microbes qu’il y a sur les rampes, sur les interrupteurs, sur les poignées de porte, pour éviter que les microbes circulent plus chez d’autres résidents. On essaye que tout soit désinfecté » , note Assia, aide-soignante.
Un geste d’autant plus important que sur les surfaces, le virus a une durée de vie relativement longue : « Il peut rester 2-3 jours, c’est pour ça qu’évidemment il faut une surveillance accrue sur ces endroits qui sont touchés par beaucoup de mains. Il faut savoir que les mains constituent le vecteur essentiel de la transmission du virus de la grippe d’une personne à l’autre, surtout en maison de repos » , détaille Etienne Van Honacker, médecin généraliste.
Dans cet établissement, la majorité des résidents sont vaccinés : la grippe arrive donc via l’extérieur. « Il est évident que toute personne qui rentre dans une maison de repos est à considérer comme vectrice de la maladie. Les visiteurs, les familles sont concernées par les mesures de prévention, mais aussi les prestataires de soins, les kinés, même les infirmières sont évidemment concernées en premier lieu », rappelle le médecin.
Selon les estimations, la grippe tue chaque année 1.500 personnes en Belgique.














