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Il semble que les Belges sont mieux préparés à une pandémie, un phénomène météorologique ou une cyberattaque qu'à un tremblement de terre, un accident nucléaire ou une panne d'électricité de grande ampleur. C'est notamment ce qu'il ressort d'une vaste étude sur la perception des risques du Centre de crise National dévoilée mercredi.
Les Belges sont-ils conscients des risques présents dans notre pays ? Dans quelle mesure sont-ils préparés à une situation d'urgence ? Pour répondre à ces questions, le Centre de crise National (NCCN) s'est entouré de l'Université de Gand et du bureau de recherche Independent Minds pour réaliser une étude scientifique à grande échelle.
L'étude a passé au crible les risques naturels (orage, inondation, vague de chaleurs, sécheresse, pénurie d'eau potable et tremblement de terre), les risques technologiques (panne d'électricité de grande ampleur, accident Seveso, accident nucléaire), les risques sanitaires (maladie contagieuse, mauvaise qualité de l'air) et les risques sécuritaires (terrorisme, cyberattaque).
Les résultats montrent que les Belges ont entrepris des actions pour se préparer contre les orages violents, les vagues de chaleur et les épidémies. Des crises auxquelles la population a été récemment confrontée et qu'elle sait comment gérer.
Les risques pour lesquels les Belges sont généralement moins préparés sont une panne d'électricité de grande ampleur, la menace nucléaire ou les accidents Seveso. Des situations auxquelles ils ont de plus faibles probabilités d'être confrontés.
Ces résultats vont guider les actions à venir. "Un citoyen bien préparé contribue à ce que la société puisse apporter une meilleure réponse en cas de situation d'urgence. Grâce à cette recherche, nous pouvons aider de manière plus ciblée nos concitoyens à être mieux préparés", a conclu le Directeur général du Centre de crise National, Bart Raeymaekers.
