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Brussels Airport Company a tenu mercredi soir une session d'information consacrée à la demande de renouvellement de permis des activités aéroportuaires existantes et au projet d'étude d'incidences sur l'environnement (EIE) pour les riverains, indique l'entreprise dans un communiqué.
Dans le cadre de ce renouvellement de permis, des experts indépendants ont analysé les effets des activités de l'aéroport sur l'environnement. Outre le calcul des incidences environnementales actuelles, un scénario d'avenir réaliste est également envisagé au sein de l'infrastructure existante. Le calcul se base sur une évolution vers 32 millions de passagers et un million de tonnes de transport de fret en 2032, avec un nombre de mouvements de vols similaire à 2019.
Cette projection part du principe que le permis actuel sera prolongé, sans extension de l'infrastructure des pistes, et avec un nombre de créneaux nocturnes inchangé, souligne Brussels Airport.
Il ressort de l'étude EIE que le nombre d'habitants potentiellement gênés par les nuisances sonores augmente, mais uniquement en raison de la croissance démographique et que la qualité de l'air est conforme à la norme.
L'étude montre en revanche que les retombées d'azote auraient augmenté dans certains endroits de la zone naturelle voisine.
"Une augmentation qui n'est pas uniquement due à l'aéroport et ses activités, le trafic routier a en effet lui aussi un impact conséquent au vu de la proximité avec l'E19. Brussels Airport prend des mesures en vue de limiter les émissions d'azote. Un cadre juridique clair est en outre essentiel au niveau de la Flandre", se défend la compagnie.
Le projet d'EIE sera affiné davantage au cours des prochaines semaines, après quoi il sera remis au gouvernement flamand, accompagné de la demande officielle de permis le 8 juillet de cette année, l'actuel arrivant à expiration le 8 juillet 2024.