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Les négociations ont échoué entre les syndicats et la direction de l'entreprise automobile VDL Nedcar, située à quelques kilomètres du Limbourg belge, a annoncé mardi Ron Peters, du syndicat FNV Metaal. La direction avait annoncé, le mois dernier, la fermeture d'une société sous-traitante. Les syndicats, qui craignent un licenciement massif, "préparent des actions", a-t-il ajouté.
Cette situation a été provoquée par l'arrêt de la production de Mini's sur le site voisin de VDL Nedcar. IAC était chargée de produire les éléments intérieurs de modèles tels que la Mini Countryman et la Cabrio. La production de ces modèles a finalement été transférée vers des usines du groupe BMW, propriétaire de la marque Mini.
VLD Nedcar emploie de son côté plus de 3.000 personnes dont 600 Belges. Il s'agit essentiellement de personnes originaires du Limbourg et ayant travaillé sur l'ancien site Ford de Genk.
Le contrat établi entre VDL et BMW arrivera à terme début de l'année prochaine. Aucune marque automobile ne s'est manifestée pour reprendre le flambeau. Les syndicats craignent donc que l'avenir des employés soit menacé.
Selon M. Peters, la direction de l'entreprise néerlandaise a refusé le moindre compromis avec les syndicats. "Nous allons consulter nos membres et préparer des actions. J'ai fait part à la direction de la colère qui gronde parmi le personnel. Je leur ai dit: 'Vous courez le risque de les voir débrayer cette semaine. Ne me blâmez pas à ce moment-là'".
"Dans le pire scénario, 350 travailleurs sur 3.800 subsisteraient pour assembler des batteries, l'application d'une couche dure sur les disques de frein et peut-être quelques travaux pour les sociétés sœurs de VDL", souligne le syndicat ABVV Metaal.
VDL n'a pas souhaité commenter l'affaire à ce stade.