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Un accord a été signé vendredi entre les syndicats et les directions d'Arianespace, ArianeGroup et du CNES pour accompagner le départ de 190 employés du Centre spatial guyanais (CSG), a indiqué sa directrice, Marie-Anne Clair.
Les postes concernés sont répartis entre les 40 entreprises présentes sur le CSG, à cheval sur les communes guyanaises de Kourou et Sinnamary. L'ensemble compte un peu moins de 1.600 salariés, a précisé Mme Clair.
"Ces suppressions vont permettre d'améliorer la compétitivité", espère-t-elle.
Au CSG, l'ambiance est morose depuis l'arrêt des lancements de Soyouz après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'échec du premier vol commercial de la fusée Vega-C et les retards cumulés du nouveau lanceur Ariane 6.
Seuls quatre vols devraient partir du CSG en 2023, "loin de la douzaine habituelle", indique Mme Clair.
Cette réduction des effectifs était en négociation depuis longtemps, Ariane 6 n'ayant pas besoin d'autant de main-d'œuvre et de maintenance.
"Il y a deux ans, nous avions identifié 300 postes [à supprimer]", poursuit la directrice du centre. Les discussions ont fait baisser ce nombre à 190.
Les salariés qui quitteront leur poste percevront six mois d'indemnités et diverses primes en plus de ce que prévoient les conventions de branche.
Des aides supplémentaires sont prévues pour ceux qui veulent créer une entreprise ou se lancer dans un projet en lien avec le développement de la Guyane.