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La Bourse de Paris a clôturé en hausse de 0,18% lundi, bien orientée au cours d'une séance sans publication majeure pour la perturber, les investisseurs se mettant en position d'attente avant les résultats du géant américain Nvidia mardi.
L'indice vedette CAC 40 a gagné 13,02 points, à 7.242,40 points, au plus haut depuis le 20 septembre. Vendredi, la place parisienne avait terminé en hausse de 0,91%, portant sa progression à 2,68% sur la semaine. Depuis le début du mois, la Bourse de Paris affiche une progression de 5,25%.
"C'est une séance d'attente après les hausses de la semaine dernière" et de nombreux investisseurs "attendent les résultats de Nvidia mardi soir", commente Lionel Melka, associé de Swann Capital.
Très prisé par le secteur de l'intelligence artificielle, le fabricant américain de cartes graphiques Nvidia est d'autant plus attendu par les investisseurs que ces "deux derniers trimestres étaient très au-dessus des attentes", souligne Lionel Melka.
Nvidia a un "quasi monopole sur les puces utilisées dans les systèmes d'intelligence artificielle générative", poursuit-il.
Considérée par de nombreux observateurs comme une révolution comparable à l'avènement d'internet, l'IA générative est ce qui permet de produire textes, images et sons sur simple requête en langage courant.
Dans le détail, elle repose sur l'entraînement de modèles de langage, des systèmes informatiques qui compilent des montagnes de données pour être capable ensuite de "créer" des contenus.
Or, le principal coût vient des microprocesseurs et Nvidia a gagné le jackpot en pariant il y a des années sur la conception des GPU, des processeurs très chers devenus essentiels à la phase d'entraînement.
L'Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé lundi avoir validé l'offre publique de retrait de Bouygues (-0,92% à 34,51 euros) visant sa filiale Colas (0,29% à 174,50 euros), dont le géant du BTP détient déjà 96,81% du capital.
Bouygues veut acquérir les quelque 1,03 million d'actions de Colas, spécialisée dans la construction d'infrastructures, qu'il ne détient pas encore pour 175 euros par titre.
Le constructeur ferroviaire Alstom (+0,04% à 12,37 euros), qui connaît des difficultés financières, pourrait revendre prochainement sa participation de 20% dans le constructeur ferroviaire russe Transmashholding, selon des informations de presse.
Le gouvernement italien s'est opposé à la vente de l'activité "commandes de vol" située en Italie de l'Américain Collins Aerospace à Safran (+0,09% à 160,70 euros), une décision liée au programme d'avion de combat Eurofighter, a annoncé lundi l'équipementier aéronautique français en se disant "stupéfait".
