Les travailleurs qui échangent leur voiture de société contre le budget mobilité fédéral le consacrent surtout au loyer ou au remboursement d'un prêt hypothécaire, ressort-il d'une analyse réalisée par l'expert RH Attentia et Olympus Mobility. Six utilisateurs du budget mobilité sur dix optent pour le remboursement des frais de logement, quatre sur dix privilégient des solutions de mobilité à proprement parler.
Depuis mars 2019, un employeur peut décider d'offrir le budget mobilité aux travailleurs qui ont droit à une voiture de société. Au lieu d'une voiture, ces travailleurs disposent d'un budget, en moyenne entre 8.000 et 10.000 euros par an, qui leur permet, au choix, d'acquérir une voiture plus petite et plus économique, d'utiliser d'autres moyens de transport ou d'affecter ce montant à des frais de logement pour les travailleurs habitant à moins de 10 km de leur lieu de travail.
Si le budget mobilité n'a pas encore été entièrement dépensé ainsi, le travailleur peut recevoir le montant restant en espèces.
Plus de six travailleurs sur dix qui perçoivent le budget mobilité et qui n'optent pas pour la voiture plus économique (63 %) choisissent d'en consacrer la totalité aux frais de logement. Au cours des six premiers mois de 2023, près de 90 % du budget mobilité total, tous utilisateurs confondus, ont été consacrés aux frais de logement.
La popularité du budget mobilité comme alternative à la voiture de société augmente, constate le marketing manager d'Olympus Mobility, Bert Van Molle : "L'année dernière, nous avons enregistré une croissance de 60 % des entreprises clientes et de 90 % des utilisateurs par rapport à 2021 (…) Le budget mobilité est particulièrement apprécié des jeunes collaborateurs qui habitent en ville près de leur lieu de travail et n'ont pas besoin de voiture. La nouvelle génération n'attend pas de voiture de société et recherche une vraie alternative. »