Partager:
L'entreprise chimique 3M a demandé à la province d'Anvers un permis pour déverser dans l'Escaut des quantités substantielles de PFAS (substances per et polyfluoroalkylées) à partir de son site de Zwijndrecht, dévoile mercredi le site d'information Apache. Le parti écologiste Groen, dans l'opposition au conseil provincial, demande que le permis ne soit pas accordé.
Selon Apache, cela fait des décennies que l'entreprise chimique rejette des PFAS mais ces rejets ne font pas l'objet d'une autorisation officielle et ne sont pas mesurés. Le raisonnement suivi est qu'il est très difficile de les mesurer et que les substances ne seraient pas particulièrement nocives.
Cependant, à la suite de la crise des PFAS, le débat s'est intensifié sur l'impact potentiel sur la santé de ces substances dites "éternelles". Les PFAS à "chaîne courte", dont il est ici question, font l'objet d'un débat après avoir été présentés comme une meilleure alternative à d'autres types de PFAS. Persistants, ils seraient également plus solubles dans l'eau.
Le fait que 3M demande désormais des normes de rejet pour ces substances suscite des critiques. Groen demande au gouvernement provincial de ne pas accorder le permis sollicité. "Les normes de rejet proposées par 3M sont beaucoup trop élevées, beaucoup plus élevées que ce qui est autorisé", a déclaré Ilse Van Dienderen, conseillère provinciale du parti écologiste.
3M n'a pas souhaité faire de commentaire mercredi.