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Wall Street ouvre en baisse, digère encore les propos de Powell

La Bourse de New York a ouvert en légère baisse mercredi, continuant de digérer les récentes interventions du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, sur un marché qui cherche à prolonger l'élan entamé en début d'année.

Vers 14H55 GMT, le Dow Jones cédait 0,16%, l'indice Nasdaq abandonnait 0,73% et l'indice élargi S&P 500 perdait 0,45%.

"Le marché essaye d'interpréter les commentaires de (Jerome) Powell", a expliqué Karl Haeling, de LBBW.

Mardi, le président de la Fed a évoqué la possibilité de relever encore davantage que prévu les taux si les données macroéconomiques continuaient de surprendre à la hausse, à l'instar des 517.000 emplois créés en janvier aux Etats-Unis.

Il a également écarté une baisse des taux en fin d'année, car la Fed s'attend à ce que l'inflation reste sensiblement supérieure à l'objectif de 2% annuel jusqu'en 2024.

Jerome Powell "a été dans le même registre qu'après la réunion de la Fed", il y a une semaine, a estimé Karl Haeling, ce qui a suscité du "soulagement" chez les investisseurs, rassurés qu'"il n'ait pas saisi l'occasion pour se montrer plus offensif".

Même si les indices ont ouvert dans le rouge, "il semble qu'il y ait une dynamique en place", de nature à maintenir le mouvement haussier qui a porté la place new-yorkaise depuis le début de l'année, selon l'analyste. "Les investisseurs ont peu d'actions et veulent augmenter leur exposition."

A la cote, Microsoft (+1,45%) continuait à surfer sur ses annonces de la veille, avec l'intégration du robot conversationnel ChatGPT à son moteur de recherche Bing et, plus largement, le renforcement de l'utilisation de l'intelligence artificielle pour l'ensemble de ses logiciels et plateformes.

La revitalisation de Bing pesait sur Alphabet (-6,03%), dont le moteur de recherche, sous bannière Google, domine outrageusement le marché. Le groupe devait présenter mercredi ses projets en matière d'intelligence artificielle (IA), après avoir dévoilé, lundi, son propre robot conversationnel, baptisé Bard.

La bataille de l'intelligence artificielle profite à Nvidia (+1,84%), qui fabrique notamment des serveurs destinés à l'IA.

Wall Street saluait les résultats d'Uber (+2,89%), supérieurs à ses attentes. La plateforme de réservations de véhicules avec chauffeur (VTC) a vu son activité accélérer au dernier trimestre et a amélioré ses marges dans toutes ses activités.

Le club anglais de football Manchester United (+13,52%), coté à New York, prenait de la hauteur après que plusieurs médias britanniques ont rapporté que l'émir, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani pourrait bientôt faire une offre de rachat.

L'éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard pâtissait des conclusions du régulateur britannique de la concurrence (CMA), qui a émis mercredi des réserves sur son rachat par Microsoft, annoncé il y a plus d'un an.

  1. Nasdaq

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