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Une centaine de personnes ont participé mardi matin à un exercice de gestion de crise organisé par les services de la province du Luxembourg à la prison de Marche-en-Famenne. Objectif: tester les procédures et les méthodologies d'intervention en cas de crise, rappelle le gouverneur Olivier Schmitz.
L'exercice s'appuyait sur le scénario d'une explosion de gaz dans la cuisine de l'établissement carcéral marchois. "Nous avons ainsi pu tester les procédures d'alerte, la concertation entre les différents services associés ainsi que la gestion de la communication de crise", résume Olivier Schmitz, gouverneur de la province du Luxembourg. "Nous avons l'obligation légale de prévoir des plans. Mais cela ne sert à rien si nous ne les testons pas au préalable."
Quelque 150 personnes ont pris part à l'exercice, dont une centaine ont dû être introduites au sein de la prison de Marche. Les détenus sont restés confinés dans leurs quartiers et tenus à l'écart dans le respect de leurs droits tout au long de l'exercice, indique Anne Dalemans, directrice des services fédéraux auprès du gouverneur. Les services impliqués dans l'opération comprenaient les pompiers, la police, l'aide médicale urgente, les services psychosociaux, la protection civile, la Défense, la communication de crise, ainsi que le service planification de la commune de Marche.
S'il ne s'agit pas du premier exercice du genre, celui organisé mardi à Marche se distinguait des précédents par son ampleur. "C'est la première fois qu'on déploie autant de personnes sur place. C'est également la première fois qu'on travaille avec un partenaire externe", indique le gouverneur de la province. Parmi les enseignements à retirer de l'opération, les services impliqués soulignent la nécessité d'une bonne communication entre intervenants, tant au niveau opérationnel que stratégique.
