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Les neuf pays qui veulent faire de la mer du Nord la plus grande centrale d'énergie verte au monde placent la sécurité des infrastructures énergétiques en tête de leurs priorités, surtout après le sabotage du gazoduc Nord Stream et la découverte d'un navire espion russe, ont-ils indiqué lundi lors du Sommet de la mer du Nord.
"C'est une question hautement prioritaire", a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz.
L'Union européenne mène actuellement un stress-test, a confirmé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Les points faibles qui ressortiront du test seront améliorés", et cela sera fait en collaboration avec l'Otan, a-t-elle ajouté.
Le ministre belge de la mer du Nord, Vincent Van Quickenborne, estime en effet qu'il ne "faut pas être naïf". "La construction de parcs éoliens comporte des risques."
Le ministre souhaite donc discuter de mesures communes avec les autres pays. Il évoque par exemple le contrôle des câbles, l'installation de caméras et l'information mutuelle d'incidents. Il faut également pouvoir disposer d'une capacité suffisante pour agir en cas d'accidents.
