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Une mobilisation très importante est attendue jeudi en France pour la journée d’action intersyndicale contre la rigueur budgétaire annoncée par l’ancien gouvernement et que le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, n’a pour l’heure pas écartée, a annoncé mardi à l’AFP une source sécuritaire.
Mardi, plus de 250 cortèges ont déjà été déclarés, a précisé cette source. Selon elle, la mobilisation de jeudi pourrait être de l’ordre de celle contre la réforme des retraites en 2023, qui avait rassemblé selon les jours entre 280.000 et plus d’un million de personnes.
Après une première journée de mobilisation le 10 septembre dernier, née sur les réseaux sociaux avec le mot d’ordre « Bloquons tout », qui a rassemblé environ 200.000 personnes dans toute la France selon les autorités, les syndicats pensent dépasser ce chiffre jeudi.
Les autorités ont estimé que la participation pourrait atteindre plus de 400.000 personnes, soit le double du 10 septembre, et dit craindre la présence de plusieurs centaines de manifestants radicaux dans des cortèges.
Des perturbations sont annoncées dans les transports. À Paris, le trafic sera « très perturbé » dans le métro et « perturbé » sur certaines lignes de train de la région parisienne, a annoncé mardi le ministre des Transports démissionnaire Philippe Tabarot. A l’exception des lignes automatiques, la RATP, l’opérateur du métro, ne prévoit d’assurer le trafic qu’aux « heures de pointe », a-t-elle indiqué sur son site internet.
Du côté des trains, M. Tabarot a indiqué que 9 TGV sur 10 circuleront. Sur les lignes régionales, trois trains sur 5 seront en circulation.
Les syndicats ont appelé à faire grève et à manifester jeudi pour contester des mesures budgétaires « brutales » annoncées cet été par l’ancien gouvernement de François Bayrou.
Son successeur, Sébastien Lecornu, qui est en train de constituer son gouvernement et a commencé à consulter les partenaires sociaux, n’a pour l’heure pas écarté des mesures de rigueur mais a annoncé faire machine arrière sur les deux jours fériés que voulait supprimer son prédécesseur.



















