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La France va continuer à travailler à la libération de tous les ressortissants européens encore détenus en Iran après la libération de deux Français, a affirmé vendredi à Stockholm sa ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna.
"Nous allons continuer à travailler en Européens à la libération de nos ressortissants, ils sont encore quatre, et tous les ressortissants européens, trop nombreux hélas, détenus sans raisons en Iran", a-t-elle assuré au cours d'un point de presse en marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Stockholm.
Libérés vendredi, le Français Benjamin Brière, 37 ans, était incarcéré depuis trois ans dans la prison de Mashhad dans le nord-est de l'Iran, tandis que le Franco-Irlandais Bernard Phelan, 64 ans, avait, lui, passé sept mois en détention.
"Ils seront à Paris ce soir où ils seront accueillis par leurs familles", a annoncé Catherine Colonna, au côté de son homologue irlandais Micheal Martin, en remerciant "tous ceux qui ont œuvré à leur libération".
La Belgique cherche à obtenir la libération du travailleur humanitaire Olivier Vandecasteele, arrêté le 24 février 2022 à Téhéran puis condamné pour "espionnage".
Elle pourrait intervenir en échange du retour à Téhéran d'un diplomate iranien, Assadollah Assadi, condamné en Belgique en 2021 à vingt ans de prison pour un projet d'attentat qui devait viser un rassemblement du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI, coalition d'opposants), en France en 2018.