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Le Luxembourg confirme la création d'un bataillon de reconnaissance avec la Belgique

Le Luxembourg a confirmé jeudi son intention de mettre sur pied, en coopération avec la Belgique et dans un cadre réclamé par l'Otan, un bataillon binational de reconnaissance de combat médian, qui sera équipé de véhicules blindés issus du programme franco-belge CaMo ("Capacité motorisée").

"Le futur bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois, sera essentiel pour le Luxembourg afin de permettre à ses forces de reconnaissance de s'intégrer dans des structures en plein développement tant du côté de l'Otan que de l'UE (Union européenne), destinées primairement à la défense collective", indique un document intitulé "Lignes directrices de la Défense luxembourgeoise à l'horizon 2035" présenté par le vice-Premier ministre grand-ducal et ministre de la Défense, François Bausch, après son approbation par le gouvernement du Premier ministre Xavier Bettel.

Après la signature de deux déclarations d'intention en 2021 et en 2022, le Luxembourg et la Belgique visent pour 2023 un accord de coopération binational pour honorer l'objectif capacitaire de l'OTAN exigeant la création et l'exploitation commune d'un bataillon de reconnaissance de combat médian. Par le terme "médian" il y a lieu de comprendre tout d'abord que cette unité s'articulera autour d'une famille de véhicules à roues plus robustes, telle qu'en voie d'acquisition par la Belgique dans le cadre du partenariat stratégique franco-belge dénommé CaMo et étroitement lié au programme français Scorpion.

La dernière déclaration d'intention belgo-luxembourgeoise, datant d'octobre dernier et signé par M. Bausch et son homologue belge, Ludivine Dedonder, fixe l'implantation de ce futur bataillon de reconnaissance binational, une nouvelle unité terrestre de 700 militaires casernée à l'horizon 2030 à Arlon, où se situera son état-major, avec des "antennes" à Marche-en-Famenne et Diekirch (Grand-Duché).

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