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Réagissant à une enquête de la Fondation Vinci Autoroutes, menée auprès de 12.000 Européens (dont 2.400 Français), Louis Sarkozy a critiqué le comportement de plus en plus laxiste des usagers de la route. Face à cela, il défend une mesure radicale : « Je plaide pour une immense simplification de nos routes : supprimer les feux rouges, les lignes blanches, les panneaux de signalisation ».
Selon lui, le vrai danger sur la route, ce n’est pas l’absence de règles, mais l’excès de dépendance à celles-ci : « Ce qui tue les automobilistes, c’est l’assistanat », affirme-t-il, en dénonçant un système où l’on attend des conducteurs qu’ils suivent mécaniquement des consignes sans réfléchir.
Louis Sarkozy s’appuie sur des exemples étrangers pour défendre sa vision. Il évoque notamment des projets pilotes à Londres, en Allemagne (Bohmte), et aux Pays-Bas, dans la ville de Drachten, où les feux et panneaux ont été retirés du centre-ville. Ces initiatives s’inspirent du concept des « routes nues » ou « espaces partagés », imaginé par l’ingénieur néerlandais Hans Monderman.
« Quand vous responsabilisez les gens, ils deviennent naturellement plus lents, plus attentifs… et plus généreux entre eux », estime-t-il.
Louis Sarkozy reconnaît que cette approche n’est pas idéale pour tous, notamment pour les personnes âgées ou malvoyantes. Mais selon lui, cela ne remet pas en cause les bénéfices globaux : « Quand vous traitez les Français comme des adultes et des êtres libres, ils vous renvoient cette confiance », affirme-t-il.


















