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Les ministres belge et luxembourgeois de la Défense, Ludivine Dedonder et François Bausch, ont signé jeudi l'accord de coopération concernant la mise en place et l'exploitation conjointe du futur bataillon de reconnaissance de combat médian que les deux pays se sont engagés à mettre ensemble sur pied à l'horizon 2030, a annoncé la Défense.
Ce bataillon binational sera caserné à Arlon, où se situera son état-major, avec des "antennes" à Marche-en-Famenne et Diekirch (Grand-Duché).
"Il sera formé, équipé et capable d'effectuer un large éventail de missions, dans un cadre national, multilatéral, ou en appui à une organisation internationale ou régionale, telles que l'Otan, l'Union européenne ou l'Organisation des Nations unies. La Défense belge et luxembourgeoise s'engagent à contribuer de manière équitable au besoin en personnel du bataillon binational, fort de plus de 700 personnes", a précisé le service de presse de la Défense dans un communiqué.
Cette unité "fera figure d'exemple concret" de la mise en œuvre des concepts de l'Otan et de l'UE visant à promouvoir des coopérations multinationales renforcées, a ajouté le département.
La mise en place et l'exploitation conjointe du bataillon s'effectuera en trois phases: d'abord l'initiale, axée sur Marche-en-Famenne pour les Belges et Diekirch pour les Luxembourgeois, avec une intégration initiale à Marche-en-Famenne, puis intermédiaire, marquée par l'implantation graduelle du bataillon binational à Arlon et par la mise en service progressive des installations au Luxembourg. La phase finale, à l'horizon 2030, sera marquée par une intégration maximale, "avec Arlon comme centre de gravité et avec une empreinte importante au Grand-Duché de Luxembourg", poursuit le texte..
L'établissement du bataillon binational sera piloté par un comité directeur co-présidé par des représentants du chef d'état-major de l'armée Luxembourgeoise et du chef de la Défense (Chod) belge.