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"C'est le moment ou jamais": pourquoi est-ce la bonne période pour visiter les États-Unis selon ce guide touristique belge basé à New York?

Les Belges sont moins enclins à se rendre aux États-Unis. C'est en tout cas ce que montrent les chiffres et pourtant, à New York, les Belges sont bien présents selon Patrick van Rosendaal, guide touristique belge. 

Les États-Unis sont-ils encore une destination de voyage de choix pour les Européens ? Pour Patrick van Rosendaal, guide touristique belge basé à New York, les Belges sont, en tout cas, toujours aussi nombreux à visiter la "Grosse pomme". "Comme vous voyez ici, j'ai un très grand groupe de Belges qui vient d'arriver. On n'a pas eu de problème, pas du tout à la frontière", assure-t-il, "il n'y a aucun danger. Je trouve que les médias exagèrent énormément."

Il concède tout de même : "La plupart d'entre eux ont réservé leur voyage avant que Trump ne soit élu", mais pour lui, cela ne devrait avoir aucun impact sur le choix des vacances. "En Belgique, si, par exemple, vous n'aimez pas votre bourgmestre, est-ce que vous n'irez plus chez votre boulanger préféré ?", questionne-t-il, "c'est la même chose ici"

"Ce n'est pas à cause d'un président [que les gens n'aiment pas] qu'ils ne vont pas venir", estime le guide touristique belge, installé à New York. Mais Patrick van Rosendaal va plus loin et voit dans le contexte actuel une occasion à saisir : "l'euro va devenir beaucoup plus fort [...], il y a des soldes à faire, les hôtels vont être beaucoup moins chers", avant de conclure : "c'est le moment ou jamais pour venir ici à New York".

Un contexte particulier

Pourtant, les chiffres montrent que le nombre de voyageurs européens à se rendre outre-Atlantique a atteint son plus bas niveau depuis la crise financière de 2009. Une tendance qui se confirme en Belgique, avec une baisse de 16 % depuis le second mandat du président Donald Trump, rapportent L'Echo et De Tijd mardi.

Plusieurs facteurs sont pointés du doigt, notamment la mise en garde des Affaires étrangères concernant le renforcement des contrôles aux frontières avec, pour conséquence, un emprisonnement pouvant aller jusqu'à plusieurs jours, voire un "renvoi par le premier vol vers le pays d'origine".

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