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DIRECT - L'Union Européenne va ouvrir un couloir aérien humanitaire vers la bande de Gaza

Plus d'un million d'habitants de Gaza déplacés, environ 2.750 personnes tuées et pas de "cessez-le-feu" entre Israël et Gaza.

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L'armée israélienne continue de préparer son offensive sur Gaza
L'UE va ouvrir un couloir aérien humanitaire via l'Egypte

L'Europe va ouvrir un couloir aérien humanitaire vers la bande de Gaza, a annoncé lundi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

"Les Palestiniens à Gaza ont besoin d'aide humanitaire", c'est pourquoi "nous lançons un couloir humanitaire via l'Egypte. Les deux premiers vols vont partir cette semaines, et ils apporteront du matériel humanitaire à Gaza", a précisé Mme Von der Leyen depuis Tirana, en Albanie. 
 

Poutine inquiet d'une "augmentation catastrophique" du nombre de victimes civiles à Gaza

Le président russe Vladimir Poutine s'est inquiété lundi de l'"augmentation catastrophique" du nombre de victimes civiles à Gaza et d'une éventuelle escalade du conflit entre Israël et le Hamas palestinien en une "guerre régionale".

Selon le Kremlin, M. Poutine a exprimé une "inquiétude extrême face à l'escalade à grande échelle des hostilités, accompagnée d'une augmentation catastrophique du nombre de victimes civiles et d'une aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza", lors d'une conversation téléphonique avec ses homologues iranien, égyptien, syrien et le président de l'Autorité palestinienne

Des sirènes d'alerte à la roquette entendues à Jérusalem

Des sirènes d'alerte à la roquette ont été entendues à Jérusalem lundi après-midi, au dixième jour d'une guerre entre Israël et le Hamas palestinien, selon des journalistes de l'AFP sur place.

La séance inaugurale d'hiver du Parlement israélien a été suspendue et les députés se sont réfugiés dans un abri, d'après des images diffusées à la télévision israélienne.
 

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit lundi soir

Le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir lundi à 22H00 GMT pour se prononcer sur le conflit entre Israël et le Hamas, ont confirmé les Nations unies, des sources diplomatiques parlant de deux projets de résolutions concurrents.

La Russie a fait circuler vendredi aux Etats membres du Conseil un projet de résolution qui sera soumis au vote et qui appelle à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté" et à un accès humanitaire "sans entrave" à la bande de Gaza en état de siège, selon ces sources. 

Le Brésil, qui préside ce mois-ci le Conseil, va également soumettre un texte qui condamne "les odieuses attaques terroristes du Hamas", a-t-on appris également de sources diplomatiques.
 

Des centaines de Gazaouis massés à la frontière avec l'Égypte

Des centaines de Palestiniens sont massés lundi dans le sud de la bande de la Gaza dans l'espoir d'une ouverture du point de passage de Rafah qui leur permettrait d'échapper à la guerre entre le Hamas et Israël, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les belligérants ont nié des informations qui faisaient état d'un cessez-le-feu et d'une ouverture du point de passage, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël et qui sépare Gaza de l'Égypte.  

Devant les grilles, ils sont pourtant des centaines de Palestiniens à disposer de passeports étrangers, dont de nombreux enfants, à espérer pouvoir passer, pensant qu'ils pourraient être prioritaires.

Poutine s'entretient lundi avec les dirigeants israélien et de l'Autorité palestinienne

Vladimir Poutine doit s'entretenir lundi par téléphone avec le président égyptien Al-Sissi, celui de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après avoir appelé dans la journée les dirigeants iraniens Ebrahim Raïssi et syrien Bachar al-Assad.

"Le président (russe) a déjà parlé avec les présidents syrien et iranien", a indiqué le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, cité par les agences de presse russes. "Pendant la journée, il y aura encore des contacts téléphoniques avec (...) Al-Sissi et (...) Abbas, ainsi qu'avec le Premier ministre israélien", a-t-il ajouté.

L'Égypte renvoie la responsabilité de la fermeture du poste-frontière de Rafah à Israël

Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri a renvoyé la responsabilité de la fermeture du terminal de Rafah entre Gaza et l'Égypte à Israël qui "n'a pas donné de signal jusqu'ici", a-t-il dit alors qu'un responsable américain assurait samedi que les ressortissants américains traverseraient sous peu.

Onze journalistes palestiniens tués, indique le syndicat palestinien

Onze journalistes palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée après l'attaque du mouvement islamiste sur le sol israélien le 7 octobre, a déclaré lundi le syndicat palestinien des journalistes.
Dans un communiqué, le syndicat, basé en Cisjordanie occupée, a également indiqué que "20 journalistes ont été blessés du fait de l'agression israélienne" à Gaza. Environ 2.750 personnes sont mortes dans des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, d'après le Hamas qui y est au pouvoir.

L'armée israélienne confirme l'enlèvement de 199 otages par le Hamas

Après avoir affirmé plus tôt dans la matinée l'enlèvement de 199 otages par le Hamas, l'armée israélienne confirme à présent cette information. "Nous avons informé les familles de 199 otages", a déclaré Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne, lors d'un point de presse. Un précédent bilan, diffusé dimanche, faisait état de 155 otages.

Blinken de retour en Israël pour des discussions de crise

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est de retour en Israël lundi, dans le cadre de sa tournée de crise au Moyen-Orient après l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre en Israël ayant provoqué une nouvelle guerre. M. Blinken, qui s'est notamment rendu ces derniers jours en Arabie saoudite, en Egypt et au Qatar, est arrivé à Tel-Aviv et doit rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem, selon un journaliste de l'AFP qui l'accompagne.

Israël affirme que 199 otages ont été capturés par le Hamas

L'armée israélienne a affirmé lundi que 199 personnes avaient été capturées par le mouvement islamiste palestinien Hamas lors de l'attaque sanglante du 7 octobre, d'après un bilan actualisé. Un précédent bilan, diffusé dimanche, faisait état de 155 otages. "Nous avons informé les familles de 199 otages", a déclaré lundi Daniel Hagari, un porte-parole militaire, lors d'un point presse.

Plus d'un million d'habitants de Gaza déplacés, Israël se prépare à l'offensive

Plus d'un million de personnes ont fui dans la panique le nord de la bande de Gaza, pendant qu'Israël continue lundi à masser des troupes aux abords du territoire palestinien en vue d'une offensive terrestre imminente contre le Hamas. Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, en majorité des civils. Les représailles israéliennes ont tué au moins 2.750 personnes à Gaza, en majorité des civils palestiniens, dont des centaines d'enfants, selon les autorités locales.

Israël affirme avoir tué au moins six chefs haut placés du Hamas

L'armée israélienne affirme lundi avoir éliminé jusqu'à présent six chefs haut placés du mouvement islamiste Hamas. Il s'agit de membres de la branche armée ainsi que de la branche politique. Deux commandants qui auraient été impliqués dans l'offensive surprise lancée samedi 7 octobre dernier dans le sud d'Israël auraient notamment été éliminés.

Israël dément un cessez-le-feu entre son pays et Gaza

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé lundi qu'il n'y avait "pas de cessez-le-feu" à ce stade entre Israël et le Hamas palestinien, au dixième jour d'une guerre ayant fait des milliers de morts. "Il n'y a pas de cessez-le-feu et d'entrée d'aide humanitaire dans Gaza en échange de la sortie d'étrangers", a indiqué dans un court communiqué le bureau de M. Netanyahu, après des informations faisant état d'une trêve.

Environ 2.750 personnes tuées dans des frappes israéliennes, selon un nouveau bilan du Hamas

Environ 2.750 personnes ont été tuées par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, d'après un bilan actualisé diffusé lundi par le ministère de la Santé du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans le micro-territoire palestinien. Les frappes israéliennes, en représailles à l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, se poursuivent sur Gaza. Elles ont également fait "plus de 9.700 blessés", d'après le ministère du Hamas.

Arrêt provisoire des frappes d'Israël sur les routes d'évacuation de Gaza

L'armée israélienne a indiqué lundi qu'elle s'"abstiendrait" de frapper en matinée les couloirs d'évacuation reliant le nord au sud de la bande de Gaza, au moment où elle prépare une offensive terrestre visant le Hamas au pouvoir. "Pour votre sécurité, profitez de ce court moment pour vous déplacer du nord et de la ville de Gaza vers le sud", a-t-il ajouté. Dans un autre communiqué, l'armée a indiqué avoir désigné deux routes destinées à l'évacuation.

Israël évacue des habitants le long de la frontière avec le Liban, selon l'armée

Israël a annoncé lundi évacuer des habitants le long de sa frontière nord avec le Liban, après avoir fermé la zone à la suite d'échanges de tirs.

Dans un communiqué conjoint, le ministère de la Défense et l'armée israélienne ont annoncé "la mise en oeuvre d'un plan d'évacuation des habitants du nord d'Israël qui vivent dans un secteur de deux kilomètres de la frontière libanaise vers des hébergements financés par l'État".

Israël a continué dimanche à mobiliser ses troupes aux abords de la bande de Gaza en vue d'une probable offensive terrestre contre le Hamas palestinien, qui fait craindre un embrasement de toute la région.

La guerre entre Israël et le Hamas, qui a fait des milliers de morts dans les deux camps, a été déclenchée après une attaque sanglante et sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas contre le territoire israélien à partir de la bande de Gaza sous contrôle du mouvement islamiste palestinien.

Au neuvième jour du conflit, l'armée de l'air israélienne a bombardé sans relâche des cibles dans la bande de Gaza, alors que les combattants du Hamas ont continué de tirer des roquettes en direction d'Israël.

Face aux frappes aériennes et après les appels de l'armée à évacuer le nord de la bande de Gaza, plus d'un million de personnes ont été déplacées en une semaine dans ce territoire de 362 km2, qui compte au total 2,4 millions d'habitants, selon l'ONU.

L'armée israélienne a confirmé qu'elle se préparait à une "prochaine étape" de son opération de représailles contre le Hamas, responsable de l'attaque la plus meurtrière depuis la création d'Israël, se disant dans l'attente d'une "décision politique".

Ces préparatifs inquiètent au plus haut point la communauté internationale, qui redoute que le conflit embrase la région.

A la manoeuvre depuis plusieurs jours, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken doit retourner en Israël lundi, pour une deuxième visite en une semaine, après une tournée dans plusieurs pays arabes. 

Au Caire, il a assuré que les alliés arabes des Etats-Unis ne voulaient pas de débordement du conflit. 

"Risque très grave"

"Personne ne doit jeter de l'huile sur le feu ailleurs", a-t-il dit, ajoutant que les différentes capitales arabes visitées, dont Ryad, utilisaient "leurs propres canaux pour s'assurer que cela n'arrive pas".

Les Etats-Unis ont enjoint à l'Iran, un allié du Hamas et du Hezbollah libanais, de ne pas étendre le conflit.

L'Iran a prévenu que "nul ne peut garantir le contrôle de la situation et la perspective d'un élargissement du conflit" si Israël envahit Gaza. 

La conseillère spéciale de l'ONU sur la prévention des génocides, Alice Wairimu Nderitu, a elle évoqué le "risque très grave d'une escalade militaire dans la région".

La tension monte dangereusement à la frontière entre le Liban et Israël, où les accrochages meurtriers se multiplient entre le Hezbollah et l'armée israélienne.

Dimanche, un civil israélien a été tué et plusieurs autres blessés à Shtula, dans le nord d'Israël, par un tir de missile du Hezbollah. Et le siège des Casques bleus de l'ONU dans le sud du Liban a été touché par une roquette.

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a affirmé que son pays ne voulait pas d'une guerre à sa frontière avec le Liban, mais "si le Hezbollah choisit la voie de la guerre, il en paiera un très lourd tribut".

L'armée a dit samedi avoir tué à cette frontière "plusieurs terroristes" tentant de s'infiltrer. Le Hamas a confirmé la mort de trois combattants infiltrés. 

Israël a frappé en outre samedi à l'artillerie la Syrie voisine après des alertes aériennes dans la partie du plateau du Golan annexé par Israël en 1967.

"Catastrophe humanitaire"

Plus de 1.400 personnes, surtout des civils dont des enfants, ont été tuées en Israël dans l'attaque du Hamas, selon un dernier bilan israélien. 

Les autorités du Hamas ont fait état d'au moins 2.670 personnes, dont des centaines d'enfants, tuées dans les frappes israéliennes qui ont dévasté des quartiers entiers.

Quelque 155 personnes ont été en outre enlevées par le Hamas, selon Israël qui a annoncé avoir retrouvé lors d'incursions à Gaza "des cadavres" d'otages.

Le Hamas a fait état de 22 otages tués dans les raids israéliens.

Dans l'attente d'une opération terrestre à Gaza où il a juré d'en finir avec le Hamas, Israël n'a cessé depuis vendredi d'exhorter les Gazaouis à fuir le nord de la bande de Gaza vers le sud. 

L'armée affirme cibler la ville de Gaza, dans le nord, pour y détruire le centre des opérations du mouvement palestinien, classé organisation "terroriste" par les Etats-Unis et l'Union européenne. 

Elle a annoncé dimanche la mort dans des frappes d'un troisième chef militaire du Hamas, responsables selon elle de l'attaque du 7 octobre.

A Gaza, une "catastrophe humanitaire inédite" est en cours, a affirmé l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

"Pas une goutte d'eau, pas un grain de blé, pas un litre de carburant n'a été autorisé à entrer à Gaza ces huit derniers jours", a affirmé Philippe Lazzarini, le chef de l'Unrwa.

Seule lueur d'espoir, l'eau est revenue dans certaines localités du sud du territoire palestinien où s'entassent des dizaines de milliers de personnes.

Mais la situation y reste très difficile pour ces milliers de réfugiés. "Chaque jour, nous réfléchissons à la façon d'économiser l'eau. Si l'on prend une douche, on ne boira pas d'eau", regrette Assem, un habitant de Kan Younès, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille.  

Le président palestinien Mahmoud Abbas a assimilé le "déplacement" en cours à l'exode de quelque 760.000 Palestiniens à la création en 1948 de l'Etat d'Israël, l'Egypte et la Jordanie s'opposant pour leur part à toute nouvelle dispersion de Palestiniens hors de leurs terres.

"La peur"

Mais dans le sud de la bande de Gaza aussi, où les déplacés affluent par dizaines de milliers, manquant de tout, les frappes israélienne se poursuivent, selon des habitants.

"Regardez les destructions massives. Ils prétendent qu'il y a du terrorisme ici", crie Alaa al-Hams en montrant les décombres d'une habitation bombardée dimanche à Rafah. "Où est l'humanité dont ils parlent? Ici, tous sont des civils, sans lien avec aucun groupe, mais ils sont tous morts." 

Au poste-frontière de Rafah, entre l'Egypte et Gaza, l'aide humanitaire afflue de plusieurs capitales, mais ne passe toujours pas. 

Ce seul passage entre Gaza et l'extérieur qui ne soit pas sous contrôle israélien reste fermé, bombardé à plusieurs reprises par la chasse israélienne. 

De l'autre côté de la barrière israélienne clôturant la bande de Gaza, les habitants de Sdérot sont aussi évacués. 

"C'est dur (...) la peur à chaque alerte, il faut partir, c'est mieux pour les enfants", dit Helen Afteker, 50 ans. 

Le 7 octobre à l'aube, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas ont infiltré Israël par la terre et les airs, tuant plus d'un millier de civils et semant la terreur sous un déluge de roquettes. Environ 270 personnes, d'après les autorités, ont été abattus ou brûlés dans leur voiture dans un festival de musique.

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