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L'ambassade d'Iran en Grèce a nié mercredi tout lien avec un complot présumé visant à organiser des attaques antisémites à Athènes via des Pakistanais d'origine iranienne.
"L'ambassade de la République d'Iran réfute vigoureusement les rumeurs répandues par des sources sionistes et leurs accusations sans fondement contre l'Iran. Il est évident que leurs scénarios mis en scène visent à divertir l'attention du public de leur crise interne", a écrit l'ambassade sur Twitter.
La police grecque a annoncé mardi avoir arrêté deux jeunes Pakistanais d'origine iranienne qu'elle soupçonne de préparer des attaques contre des endroits fréquentés par des Israéliens dans le centre d'Athènes.
Selon la même source, les hommes visaient un bâtiment abritant un restaurant et un centre de prière juifs.
Une porte-parole de la police, Constantia Dimoglidou, a indiqué à l'AFP que le "cerveau" de cette équipe est "un Pakistanais qui vit hors d'Europe".
Une source policière, qui a requis l'anonymat, a indiqué que ce dernier vivait en Iran.
Israël a accusé Téhéran d'être derrière le complot et déclaré que le Mossad, son service de renseignement, avait aidé la Grèce.
"Après l'enquête sur les suspects en Grèce, le Mossad a aidé à démêler les renseignements sur le réseau, ses méthodes opérationnelles et ses liens avec l'Iran", selon un communiqué des services du Premier ministre israélien Benjamin Nethanyahu.
"Durant l'enquête, il est apparu que l'infrastructure en Grèce faisait partie d'un vaste réseau iranien, dirigé depuis l'Iran contre de nombreux pays", ajoute le communiqué.
Ces déclarations tombent alors que le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, sous pression et face à un vaste mouvement de contestation, a annoncé des élections pour le 21 mai, alors que la colère populaire ne retombe pas face à l'incurie politique et les dysfonctionnements ayant provoqué une grave catastrophe ferroviaire le mois dernier (57 morts).