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« Masculinisme », « wesh »… Voici les mots les plus recherchés en 2025, selon Le Robert

Par RTL Info avec AFP
Des mots reflétant les grands débats de l’année ont explosé en consultations sur le site du Robert : « masculinisme », en tête avec +800 %, mais aussi « conclave », « submersion » ou « wesh ». Une tendance qui illustre les préoccupations et polémiques ayant marqué l’actualité francophone en 2025.

« Masculinisme », « conclave », « submersion » et « wesh » font partie des 10 mots dont la consultation a le plus progressé cette année sur le site du dictionnaire Le Robert dans les pays francophones, a annoncé mardi son éditeur.

Ces mots consultés sur le site gratuit « Dico en ligne Le Robert » recoupent « les temps forts de l’actualité » et illustrent « les pics d’intérêt des internautes, souvent révélateurs des sujets les plus questionnés dans le débat public », indique Le Robert, qui revendique plus de 50 millions de pages vues entre le 1er janvier et le 1er décembre.

« Masculinisme » est celui dont la consultation a le plus augmenté avec un bond de 800 % sur un an. Porté par des influenceurs populaires sur les réseaux sociaux, ce mouvement hétérogène prône un retour à des valeurs traditionnelles et s’en prend aux féministes.

Le débat sur cette mouvance a été notamment relancé au printemps par la série Netflix « Adolescence », sur un jeune de 13 ans baignant dans l’idéologie masculiniste accusé du meurtre d’une camarade de classe.

Le mot « conclave » a « connu une année exceptionnelle », selon le Robert, qui l’explique par deux faits d’actualité : le conclave sur la réforme des retraites en France au début de l’année, et celui organisé à Rome pour désigner un nouveau pape après la mort de François le 21 avril.

Les mots « wesh », un terme multi-usage qui sert à interroger et à saluer, « eugénisme », « entrisme », « séditieux », « submersion » et « vassal » ont également connu des hausses notables de consultation.

Parmi eux, figure le mot désuet « gougnafier » qui a connu un bref coup de projecteur en juin au Sénégal, où un haut responsable a utilisé ce terme pour critiquer l’actuel président Bassirou Diomaye Faye, provoquant une polémique.

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