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Les États membres de l'UE ont décidé lundi de sanctionner huit personnes et une entité supplémentaires en Iran, pour leur soutien ou leur participation à la répression des manifestations anti-régime et à des atteintes à la liberté des filles et des femmes.
Parmi les personnes interdites de voyager dans l'UE, et dont les avoirs qu'elles y auraient sont gelés, figurent des juges qui ont condamné à mort des manifestants, un responsable de la radio-télévision d'État qui diffuse les aveux forcés d'otages étrangers ou encore des religieux qui répandent la haine contre les femmes, les manifestants et les minorités religieuses.
Le Conseil suprême de la révolution culturelle est aussi repris dans ce paquet de sanctions de l'UE, le sixième édicté en six mois, pour avoir promu des projets portant atteinte à la liberté des filles et des femmes.
L'Iran réprime durement des manifestations déclenchées par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, 22 ans. Cette jeune Kurde avait été arrêtée par la police des mœurs pour violation présumée du code vestimentaire pour les femmes.
Les sanctions européennes en Iran portent désormais sur 204 individus et 34 entités.
L'UE appelle également l'Iran à mettre fin à sa pratique de détenir des civils étrangers dans le but d'engranger des gains politiques, tel l'humanitaire belge Olivier Vandecasteele.