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Le droit des proches de la jeune Iranienne Mahsa Amini à la justice n'est toujours pas honoré, dix mois après son décès, selon les enquêteurs onusiens. Mercredi à Genève, ils ont aussi dénoncé le maintien en détention des deux journalistes qui avaient révélé l'affaire.
De nombreuses manifestations avaient suivi le décès de Mahsa Amini qui était décédée après avoir été interpellée l'année dernière par la police pour avoir mal porté le voile islamique. Même si elles ont diminué, "des accusations de violations des droits humains continuent d'être entendues et reçues", a dit la présidente de la Mission internationale indépendante de l'ONU d'établissement des faits sur l'Iran, Sara Hossain.
Dans son premier discours devant le Conseil des droits de l'homme, elle a dénoncé le manque de données sur les personnes qui restent détenues après la répression des manifestants. Des indications sur des arrestations et des détentions continuent d'arriver, affirment les trois membres de la mission qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU.