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L'association de défense droits des animaux PETA a condamné jeudi l'usage de fourrure dans la première collection de Pharrell Williams pour Louis Vuitton présentée mardi à Paris, en jugeant que de telles pièces n'avaient leur place "que dans un musée d'histoire".
"Plutôt que d’être le créateur innovant dont Louis Vuitton a désespérément besoin pour rester dans l’air du temps, Pharrell Williams a présenté une collection qui n’a sa place que dans un musée d’histoire", a déclaré Tracy Reiman, vice-présidente exécutive de PETA États-Unis dans un communiqué.
"Si mutiler des animaux rend Williams +happy+, PETA espère que son passage chez Louis Vuitton sera aussi éphémère que la vie des animaux qui souffrent de son horrible sens de la mode", a-t-elle poursuivi, en faisant allusion au tube planétaire "Happy" dont le nouveau directeur créatif des collections homme de Louis Vuitton est l'auteur.
Contacté par l'AFP, Louis Vuitton n'a pas réagi dans l'immédiat.
Dans une lettre adressée à M. Williams, PETA États-Unis lui a demandé de proscrire la fourrure et les peaux de reptiles, en rappelant que d'autres maison comme Chanel "ont cessé d'utiliser la fourrure et des peaux exotiques".