Accueil Actu Monde International

Selon les services secrets iraniens, "l'hystérie" explique les intoxications des écolières

Les services secrets iraniens ne pensent pas qu'un réseau organisé soit à l'origine de la mystérieuse vague d'empoisonnements d'écolières. Dans un rapport diffusé par les médias iraniens vendredi, ils attribuent la cause du phénomène à une hystérie nationale.

Depuis des mois, l'Iran est en proie à de mystérieux empoisonnements dans les écoles. Les premiers cas ont été signalés en novembre et, depuis lors, des milliers d'incidents ont été dénoncés, selon les médias iraniens.

Des traces de gaz poivré et de boules puantes auraient également été trouvées et non pas des matières toxiques. Il n'est pas possible de vérifier cette affirmation de manière indépendante.

Les services secrets accusent également "les ennemis de l'Iran", en particulier Israël et les États-Unis, d'avoir joué un rôle dans cette affaire afin de provoquer de nouvelles manifestations dans le pays et de faire pression sur le gouvernement. Certaines personnes auraient été arrêtées, mais le rapport ne donne pas de détails. Le service indique également que les écolières ont pu quitter les hôpitaux après quelques heures.

En Iran, le rapport risque d'être accueilli avec scepticisme. Les parents et les proches ont le sentiment que le gouvernement a échoué dans sa quête de vérité.

Ces incidents accentuent la pression sur le gouvernement iranien après les manifestations qui ont suivi la mort de Mahsa Amini, décédée le 16 septembre dernier après avoir été arrêtée par la police des mœurs. Les autorités iraniennes répriment violemment toute contestation.

Les opposants au régime pensent que les empoisonnements sont une vengeance de la part du pouvoir en place à la suite des vives protestations à son encontre.

À lire aussi

Sélectionné pour vous