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Dans leur communication conjointe, les syndicats estiment que le Service d’incendie et d’aide médicale urgente (SIAMU) fait face depuis longtemps à une pénurie structurelle de personnel. Ils rappellent une hausse marquée de l’activité, avec +68 % de missions ambulancières en quinze ans et +30 % d’interventions incendie en neuf ans, sans moyens supplémentaires accordés. Parallèlement, les procédures de départ ont été adaptées, des équipes spécialisées créées, des véhicules ajoutés et le champ des missions élargi. Depuis 2012, toutefois, le plan de personnel reposerait avant tout sur des contraintes budgétaires et non sur les besoins opérationnels.
Avec l’application obligatoire de la législation sur le temps de travail, ce manque de personnel apparaît aujourd’hui de manière plus aiguë, selon les syndicats. Ils dénoncent une réduction du nombre d’agents de garde et des limitations dans la prise des congés annuels, jugées intenables.
Les organisations affirment avoir alerté à plusieurs reprises le monde politique. Elles indiquent avoir appris, via Bruzz, qu’une réduction du budget des pompiers était envisagée, malgré une communication récente de la secrétaire d’État Ans Persoons (Vooruit) évoquant un maintien des moyens.
La CGSP insiste sur la discipline collective pour assurer l’impact du mouvement. Elle appelle à une présence massive et unitaire au rassemblement et souligne que l’organisation de l’aide médicale urgente pourra, le cas échéant, s’appuyer sur la Croix-Rouge et la Défense, comme prévu en situation exceptionnelle.
Les syndicats présentent cette action comme un premier signal fort adressé aux autorités et à la société, précisant que d’autres actions sont en préparation.















