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Un ouvrier licencié pour avoir "biflé" un stagiaire à Soignies: il risque un an de prison avec sursis

Un ouvrier a été jugé pour avoir "biflé" un stagiaire à Soignies le 14 janvier 2022 à Soignies. C'est une information relayée par nos confrères de Sudinfo.

Le stagiaire, dont le prénom est anonyme, effectuait un stage dans une entreprise de la région. Lors d'un moment de rigolade entre collègues, dans les vestiaires de l'entreprise, le jeune stagiaire âgé de 16 ans et demi subit en quelque sorte un bizutage. Tout le monde se charrie et le stagiaire est alors plaqué au sol, comme le relate Sudinfo.

Tout d'un coup, un ouvrier s'approche de lui, ouvre sa braguette et sort ses parties intimes. Sous les yeux de tous, le travailleur va alors déposer son sexe sur le front du stagiaire et le frapper légèrement. C'est ce qu'on appelle une "bifle".

Personne ne réagit

Choqué par un tel acte, personne ne réagit dans les vestiaires. "Je l’ai vu claquer son sexe sur le front du jeune. Je m’en veux, j’aurais dû réagir", a confié l'un des collègues à Sudinfo. Le stagiaire, dégoûté, tente de vomir.

Par la suite, il va malheureusement rater son stage. Et il n'osera parler de cela à son père que 2 semaines plus tard. Il doit consulter un psychologue et prendre des antidépresseurs, selon nos confrères. 

L'ouvrier licencié

Quant à l'ouvrier, il a été licencié par l'entreprise. Il a comparu devant le tribunal du Hainaut, division de Mons, ce mardi. Il doit répondre d’atteinte à l’intégrité sexuelle du jeune de 16 ans, avec circonstance qu’il avait autorité sur le stagiaire mineur – d’où la vulnérabilité de la victime, comme le détaille Sudinfo. Le parquet requiert un an de prison avec sursis. 

Il nie les faits et assure qu'il a mimé le geste en sortant ses doigts à travers la braguette. 

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