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« Il n’y a plus de notion de race » : la muselière désormais obligatoire lors d’évènements publics dans ces communes

Par RTL info avec Michaël Menten
Plusieurs communes de la province de Liège imposent une muselière aux chiens dans la rue, dans certaines situations. Ils devront en être équipés sur les marchés ou les animations qui regroupent du monde, comme des brocantes par exemple. Les communes de Amay, Engis, Saint-Georges, Wanze, Villers-le-Bouillet et Verlaine ont modifié le règlement de police.

Pour Jeannine, l’obligation de mettre une muselière à son chien Viper en public est une mauvaise nouvelle. Cette dresseuse explique que son chien de 12 ans n’a jamais été agressif.

« Ça, ce n’est pas possible pour elle, non. Uniquement chez le véto, quand c’est vraiment nécessaire. Mais sinon, elle n’en a pas besoin. Elle n’en a pas besoin. Toute sa vie, elle est allée sur les animations ici à Engis, sur Flémalle, sur Saint-Georges. Je n’ai jamais eu aucun souci. Tous les enfants lui donnaient des bonbons », explique-t-elle.

Les six communes de la zone Meuse-Hesbaye viennent d’adopter une nouvelle mesure modifiant le règlement de police locale. Désormais, lors de manifestations, rassemblements ou événements à forte affluence, les chiens de plus de 40 cm au garrot devront obligatoirement porter une muselière.

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Si Viper n’en a pas besoin, pour d’autres chiens, c’est plus probématique.

« Il a bien fallu établir une norme, explique Christophe Cleeren, chef de corps de la police Meuse-Hesbaye. On s’est basé sur des études scientifiques pour le faire. Mais il n’y a plus de notion de race parce qu’on s’est rendu compte que, finalement, quelle que soit la race, des chiens pouvaient mordre, surtout par le fait qu’ils étaient mal tenus ou mal éduqués ».

Il n’existe donc plus de liste de races considérées comme dangereuses. Pour le bourgmestre de Saint-Georges, l’ancien règlement n’avait aucun sens.

«Un molosse doux comme un agneau et, à côté de ça, un petit chien qui mord»

« Dans l’ancien règlement général de police, il y avait une série de races de chiens qui étaient considérées comme dangereuses, explique Francis Dejon. Mais au fil du temps, on se rend compte que ça n’a pas beaucoup de sens. Vous pouvez avoir un molosse qui est doux comme un agneau et, à côté de ça, un plus petit chien qui va vous mordre les mollets ».

Quoi qu’il en soit, quitte à écoper d’une amende, pas question pour Jeannine de museler Viper. « Un chien muselé, 9 fois sur 10, ce que font les gens ? Ils changent de trottoir. Attention, chien méchant ! Quand on me dit qu’une muselière ne gêne pas le chien, on s’est bien appris. Le masque au Covid, on nous l’a appris aussi. Dieu sait que ça a embêté beaucoup de gens. »

Une pétition circule déjà pour demander la révision du nouveau règlement

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