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Vos enfants ont raté leurs examens à Noël? Voici les raisons possibles et les comportements à éviter

Les vacances d'hiver touchent à leur fin, les élèves reprennent le chemin des cours ce lundi. Et pour certains, il va falloir redoubler d'attention. Que faire quand on a raté ses examens de Noël? Comment redresser la barre et ne pas se faire piéger en juin? Quels sont les réactions à bannir?

"Un enfant difficile a toujours quelque chose à nous dire": ces quelques mots de la campagne de sensibilisation de la fédération Wallonie-Bruxelles s’appliquent également aux enfants en difficulté scolaire. Souvent, l’échec à l’école cache un mal-être plus profond. "Ça peut être un mal-être individuel, un problème dans la classe, dans les relations avec ses pairs, un isolement. Ou alors, parfois, des problèmes à la maison qui peuvent venir se manifester dans des difficultés à l’école", explique Olivier Dupuis, psychologue. L’échec scolaire est souvent associé à un échec social. Pour les enfants, cela n’a rien de bénéfique: "Si on réussit à l’école, on est quelqu'un de bien, et si on rate, on est quelqu'un de mauvais: ça risque de renforcer la mauvaise estime qu’il a de lui-même, et donc de renforcer le retard scolaire".


Pas à leur place

Certains aussi ne se sentent tout simplement pas à leur place dans leur école, mais ont du mal à l’avouer, de peur d’être mal considérés: "Il y a des métiers, comme électricien, menuisier, travail dans le bâtiment, qui sont très intéressants mais un peu dévalorisés. Finalement, on retrouve parfois des enfants qui ont eu des difficultés scolaires en enseignement professionnel".

Bref, les enfants sont tous différents et ont chacun leurs difficultés. L’important est de pouvoir les identifier, pour proposer des solutions adaptées.


Enfoncer un élève n’est pas la solution

"On essaye toujours la discussion, après on en vient quand même aux disputes", "Mettre quand même les points sur les i, au niveau de l’effort à faire, parce que tout ne tombe pas comme ça tout cru du ciel": face à un bulletin rempli de rouge, chaque parent a une réaction différente. Mais il y a surtout des phrases à bannir. Pour le psychologue, enfoncer un élève n’est pas la solution. "Il faut plutôt positiver: quand il y a un progrès, ou quand il y a quelque chose de bien, quand il y a d’autres choses que l’école qui sont bien, c’est de dire à l’enfant, c’est chouette, positiver aussi. Ce n’est pas parce qu’ils ont de moins bons points que ce sont de mauvaises personnes".


Les sanctions ne sont pas à exclure

Bien sûr, il n’exclut pas les sanctions pour autant qu’elles aient un sens: "Par exemple, il y a les jeux vidéo qui envahissent un peu les enfants à l’heure actuelle, c’est par exemple leur dire, tu pourras avoir tes jeux vidéo, quand tu auras étudié, comme une récompense".

Il ne faut pas non plus négliger le travail : on ne réussit pas à l’école en se tournant les pouces.

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