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Jean-Pierre et Viviane tiennent leur petit café depuis 32 ans, mais rencontrent un problème: "Je trouve que c'est énorme"

Tenanciers du café Le champion depuis 32 ans, Jean-Pierre et Viviane ne se voient pas faire autre chose. C'est d'ailleurs pour cela que ce couple de septuagénaires continue ses activités malgré l'âge. Mais en ce début 2025, certaines contraintes les font grincer des dents. 

Situé à Anderlecht, le café Le Champion accueille ses clients depuis 32 ans maintenant. Dans un cadre qui n'a pas changé, Le Champion a gardé toute son authenticité et son identité bruxelloise. 

Du haut de leurs 70 ans, Jean-Pierre et Viviane, les tenanciers, ne comptent pas fermer les portes de leur institution de si tôt. Le Champion, pour ses propriétaires, "c'est une occupation" en plus d'être un outil social qui leur permet de rencontrer du monde et de discuter avec des clients. 

Mais ce plaisir a un coût. Évidemment, celui des factures telles que l'eau ou l'électricité... mais également la facture musicale. Comme tout café qui diffuse de la musique, Le Champion doit s'acquitter d'une taxe trimestrielle à l'Unisono. Au début de cette année, pour son petit commerce de 35 m², le couple doit régler une facture de 223,59 euros. "Je trouve que c'est énorme pour avoir que quelques clients par jour", nous écrit Jean-Pierre via le bouton orange Alertez-nous. 

Unisono, qu'est-ce que c'est au juste ? 

La plateforme unique Unisono est le fruit de la collaboration entre les sociétés de gestion Sabam, PlayRight et SIMIM. Sa mission ? Garantir une rémunération correcte à l’ensemble des ayants droit en offrant un service de qualité et efficace. De cette manière, Unisono entend devenir la référence en matière de gestion efficace de l’ensemble des droits d’auteur et de la Rémunération Équitable.

Comment sont déterminés les prix ? 

Tout établissement qui souhaite diffuser de la musique (qu’il soit du secteur Horeca, un magasin de vêtements ou autre) se doit de contracter une licence auprès d'Unisono. Les tarifs varient en fonction du type d’activité, du mode de diffusion (audio ou audiovisuel), de la superficie, etc. 

Il ne s’agit pas d’une taxe, explique la société, mais d’une juste rémunération pour les auteurs, artistes et producteurs de musique. Cette rémunération est répartie entre deux types de droits : les droits d’auteur (Sabam) et les droits voisins, appelés Rémunération Equitable (PlayRight & SIMIM). 

"Vous contribuez à un écosystème durable de la musique et soutenez les créateurs de musique en leur permettant de vivre de leur métier afin qu'ils puissent continuer de produire des œuvres", explique Unisono.

Pour le détail de la facture, il y a donc deux sommes à additionner : une pour la Sabam et une autre pour la Rémunération Equitable. Ces deux sommes sont déterminées de manière distincte : Pour la rémunération équitable d’Unisono, les tarifs sont notés dans la loi. Ils sont donc fixes, mais restent soumis à l’indexation. Les tarifs de la Sabam, eux, sont négociés directement avec les représentants des secteurs. Par exemple, les prix pour un restaurant ont été fixés avec des représentants du secteur Horeca

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