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Laïka a été écrasée par une voiture lors du feu d'artifice du réveillon: quelle solution pour protéger nos animaux?

Durant les fêtes, de nombreuses communes avaient interdit l'usage des feux d'artifice sur leur territoire. Parmi les raisons invoquées : le bruit mais aussi le stress que les fusées ou les pétards provoquent chez les animaux. À Libramont, un chien a pris peur, il s'est enfui et a été écrasé. Son propriétaire envisage aujourd'hui de déposer plainte.

Apeurés par le bruit des feux d'artifice le soir du Nouvel An, Laïka n'a pas survécu. En fuite, elle a été percutée par une voiture sur la N89. Beaucoup de propriétaires constatent ce stress engendré par ces pétards sur leurs animaux. L'histoire alimente d'ailleurs de nombreuses conversations dans la commune. 

"Je pense que mon chien aussi aurait peur. Tous les animaux ont peur, même les chevaux", explique un passant. "Elle se cache et puis elle tremble. Elle se met dans son panier et elle ne bouge plus, elle a peur", décrit une autre propriétaire de chien. Dans cette situation, cette dame ferme les volets de sa maison et attend que cela passe en rassurant son petit chien. 

"Je souhaite que l'on trouve ensemble des solutions pour la sécurité des animaux mais aussi des humains et de leurs biens : des feux d'artifice à bruit atténué, un créneau horaire spécifique et connu de tous, voire une installation en commun pour tous ceux qui veulent tirer", voilà ce que suggère Gaëtan, le propriétaire du chien écrasé. 

Les feux d'artifice à bruit contenu, qui atténue les détonations, c'est exactement l'alternative qui est encouragée dans la commune. Ils sont privilégiés et recommandée depuis 2020, mais avec la pandémie, l'échevin reconnaît un relâchement cette année. "Dans un climat déjà particulièrement anxiogène, on n'a pas souhaité marteler encore plus ce message. On a rappelé évidemment cette interdiction aux gens à travers certaines publications mais visiblement, cela n'a pas été encore suffisant. Et puis, reconnaissons que les gens souhaitaient retrouver certaines libertés", explique l'échevin du bien-être animal à Libramont, Jonathan Martin. 

Les autorités n'excluent pas une répression mais elle serait le dernier recours. L'objectif numéro un est de convaincre les citoyens grâce aux acteurs de terrain. 

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