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Les rapports sexuels auront disparu d'ici 2030 selon un chercheur britannique: une sexologue réagit

Un chercheur britannique affirme qu'en 2030, nous n'aurons plus de relations sexuelles. Selon lui, le temps que nous passons sur les écrans remplacera bientôt celui que nous passons au lit. Quel crédit apporter à cette étude? Faut-il s'inquiéter?

Les rapports sexuels ne seront-ils plus qu'un souvenir en 2030, dans un monde où les écrans prennent toute la place? Ce scénario catastrophe est déduit par un chercheur britannique à partir des dernières données sur nos relations sexuelles.

D’après le scientifique, le nombre de relations sexuelles par mois diminue de décennie en décennie. Les couples faisaient l’amour en moyenne cinq fois par mois dans les années 90, quatre fois dans les années 2000, et finalement plus que trois fois dans les années 2010.

Peut-être qu'il y avait un peu plus de relations sacrifices

Cette baisse pourrait cependant avoir une explication positive. "Peut-être qu'avant, on faisait moins attention au fait que c'était important que les deux partenaires en aient vraiment envie. Peut-être qu'il y avait un peu plus de relations sacrifices. Aujourd'hui, on est beaucoup plus à militer contre ça, et à dire 'non, le consentement est important dans les deux sens'", explique Marie Tapernoux, docteur en psychologie et sexologue.

Sortez les écrans de votre chambre

La spécialiste reconnaît toutefois que les écrans ont envahi la sphère intime. Selon l’étude britannique, notre temps passé devant les smartphones et autres tablettes remplace peu à peu la sexualité. "Il y a beaucoup de mes patients qui disent de manière un peu honteuse: 'oui j'avoue, on a la télé dans notre chambre, on a tendance à regarder une série, et puis finalement on a du mal à arrêter les épisodes'. Donc j'ai aussi tendance à dire: sortez les écrans de votre chambre", indique Marie Tapernoux.

Quantité VS qualité

Mais finalement, est-ce bien la quantité de relations sexuelles qui compte? "Si on a des rapports de qualité, ça donnera aussi envie de recommencer. À l'inverse, si on a une quantité de rapports peu qualitatifs, ça ne donne pas envie de recommencer", rappelle la sexologue.

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