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La série animée “Astérix et Obélix : Le Combat des chefs”, signée Alain Chabat, fait un carton sur les plateformes. Humour à gogo, clin d’œil à la pop culture et casting vocal cinq étoiles : un vrai festin pour les fans des irréductibles Gaulois.
C’est une nouvelle adaptation qui fait mouche : "Astérix et Obélix : Le Combat des chefs", série animée imaginée par Alain Chabat, séduit autant par son style que par son casting vocal exceptionnel. Diffusée sur une célèbre plateforme, la série rencontre un succès fulgurant, portée par cinq épisodes rythmés, drôles, et bourrés de références.
Qui d’autre qu’Alain Chabat pour prêter sa voix à Astérix ? Le réalisateur du cultissime "Mission Cléopâtre" se glisse lui-même dans la peau du petit Gaulois moustachu, et embarque avec lui un casting vocal digne d’une superproduction.
Panoramix ? C’est Thierry Lhermitte. Obélix ? Gilles Lellouche, qui avait déjà enfilé la célèbre tresse rousse dans "L’Empire du milieu" en 2023. Le chef du village, Toutétobofix, est interprété par Gérard Darmon, tandis que Chantal Lauby incarne Maman Romaine. Jamel Debbouze, lui, devient Sucettealanix. Et pour ne rien gâcher, Jules César a la voix de Laurent Lafitte.
Un esprit fidèle à Goscinny et Uderzo… mais à la sauce Chabat
La série reprend l’intrigue de la BD "Le Combat des chefs", parue en 1966 : Jules César lance un nouveau défi au village irréductible. Mais Panoramix perd la mémoire, incapable de préparer la précieuse potion magique… Un vrai casse-tête pour Astérix et ses compagnons face aux manigances romaines.
Alain Chabat s’en donne à cœur joie, avec une écriture pleine de second degré. Répliques absurdes, jeux de mots, clins d’œil à la pop culture : la patte Chabat est partout, et c’est un régal.
Le format animé permet à Alain Chabat de pousser encore plus loin l’hommage graphique à l’univers d’Uderzo : bulles dans les scènes d’action, onomatopées explosives ("Bam", "Paf", "Splatch"), et des références visuelles qui font sourire les grands tout autant que les enfants.
Le forgeron Cetautomatix a des airs de Thor, et un "Captain Armorica" fait même son apparition. On s’amuse à repérer tous ces détournements avec la même gourmandise que pour un bon banquet final chez les Gaulois.



















