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Quand le « Walt Disney Studios » ouvre en 2002 en complément du premier parc Disneyland de la région parisienne, c’est l’événement. A l’époque, l’objectif est de plonger le visiteur dans les coulisses des films d’animation : l’accent est mis sur l’univers du cinéma et de Hollywood, à la façon du parc « Disney Hollywood Studios » de Disney World, en Floride.
Bien plus petit que le « Disneyland Paris » initial, « Walt Disney Studios » va s’affirmer au fil des ans en accueillant de nouvelles attractions phares : la Tour de la Terreur, Ratatouille et Crush Coaster, en tête. Le roller-coaster consacré au monde de Némo reste l’une des attractions les plus plébiscitées par le public, avec une file d’attente record. Même si elle est désormais accessible en Premier Access - comprenez en file rapide payante. En 2022, une première extension importante est proposée avec la création du monde de Marvel. De quoi rebooster la fréquentation de ce plus petit parc, dont le visiteur peut avoir l’impression d’avoir fait rapidement le tour, surtout s’il fait abstraction des spectacles et attractions réservées aux tout-petits. Les mois qui ont suivi l’inauguration, le parc secondaire de Disneyland s’est retrouvé régulièrement saturé. Jusqu’à ce que l’euphorie retombe, et que le flot de visiteurs s’y fluidifie.
C’est là que la Reine des Neiges entre en jeu. Quand elle débarque sur les écrans en 2013, Elsa trouve une place de choix dans le coeur des enfants pour ne plus jamais en sortir. Elle reste aujourd’hui l’une des figures préférées des plus jeunes, et les produits dérivés continuent de se vendre comme des petits pains. La fille du roi d’Arendelle inspire par son indépendance et son côté rebelle, elle qui n’a nullement besoin d’un prince pour exister et trouver sa voie. En somme, un personnage bien de son temps qui incare une nouvelle vision des contes et autres films d’animation.
Un nouvelle visibilité pour la star des enfants
Or jusque là, sa présence restait limitée à Disneyland Paris : Elsa est visible durant les parades, et dans un spectacle donné dans le parc Studios. Mais impossible de la croiser dans les restaurants avec personnages, avec à la clé des interactions limitées pour les fans. A partir de 2026, les soeurs d’Arendelle verront leur univers recréé intégralement : le village nordique et son château, mais aussi le palais de glace qui surplombe la montage du Nord. Le public pourra embarquer à bord d’une attraction dédiée avec audio-animatronics (personnages animés) et aller à la rencontre des héros de l’histoire, « en vrai ». Mais le plus grand atout de ce nouveau monde réside sans aucun doute dans l’installation d’un gigantesque lac qui permettra, la nuit venue, la tenue de grands shows pyrotechniques.
2 milliards d’investissement
De quoi rivaliser avec celui donné historiquement devant le château de la Belle au Bois dormant, dans le premier parc, fort de ses feux d’artifices et ballets de drones toujours plus élaborés. L’arrivée du monde Reine des Neiges pourrait bien changer la dynamique de fréquentation des deux parcs, attirant beaucoup plus de monde vers le parc Studios que ce n’est le cas aujourd’hui. Le parc Disney de Hong-Kong, qui a installé récemment un monde très similaire, permet de confirmer l’intérêt du public pour cette nouvelle offre.
Pour booster encore l’intérêt du futur « Disney Adventure World », le groupe américain s’apprête à remettre à l’honneur une autre figure très porteuse, malgré son grand âge : le Roi Lion. Trente ans après sa création, Simba et ses amis auront droit à une attraction aquatique, avec quelques sensations fortes, dont une descente de 16 mètres. Ouverture prévue en 2028, voire 2029. Avec ce gigantesque plan d’extension, le parc Studios s’offre un fameux coup de jeune, tout en doublant sa superficie grâce à un investissement de 2 milliards d’euros.
