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Une enquête pour vol et chantage a été ouverte après une plainte de la star franco-malienne Aya Nakamura fin janvier, a indiqué samedi le parquet de Meaux.
Selon le Journal du Dimanche, l'artiste a déclaré être victime d'un maître-chanteur anonyme menaçant de diffuser des vidéos intimes.
Aya Danioko - son vrai nom - a déposé plainte le 24 janvier au commissariat de Chelles, commune de Seine-et-Marne où elle réside.
La chanteuse de 27 ans a expliqué qu'au cours du cambriolage de son domicile fin décembre 2022, plusieurs objets lui avaient été dérobés dont deux tablettes numériques, qui contenaient des vidéos personnelles, selon le JDD.
Elle a ajouté qu'un inconnu l'avait contactée fin janvier, et à plusieurs reprises, affirmant être en possession de ces images. Le maître-chanteur a réclamé 250.000 euros en échange de la non-diffusion en ligne de ce contenu, selon les informations du JDD.
L'enquête a été ouverte pour vol et chantage a confirmé le parquet de Meaux. Les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Meaux, a précisé cette source.
Contactée par l'AFP, l'avocate de Mme Danioko s'est refusée à tout commentaire, estimant que la médiatisation de l'affaire compromettait l'enquête.
Deux jours après ce dépôt de plainte, la chanteuse était à la barre du tribunal correctionnel de Bobigny, où elle comparaissait avec son désormais ex-conjoint, le producteur Vladimir Boudnikoff, pour violences réciproques.
Chacun avait écopé de trois jours d'ITT (incapacité temporaire de travail) pour des contusions et douleurs à l'issue d'une nuit houleuse, du 6 au 7 août 2022 à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
Des peines d'amende, de 5.000 euros pour elle et 2.000 euros pour lui, ont été requises. La décision sera rendue le 23 février.
Parallèlement à ces péripéties judiciaires, l'artiste franco-malienne à l'écho planétaire avec ses tubes, dont "Djadja" et "Pookie", a sorti le 27 janvier son quatrième album, "DNK". Ses trois concerts à Paris en mai ont affiché complet en quelques heures.