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Herbert Léonard s’apprête à faire entendre une dernière fois sa voix. L’interprète de « Pour le plaisir », disparu le 2 mars 2025, laisse derrière lui un album posthume qui sortira ce vendredi 10 octobre. Intitulé « Je voudrais te parler de moi », ce disque était en préparation au moment de sa disparition. Le premier extrait, du même nom, a été dévoilé il y a quelques jours.
Cet album contient plusieurs chansons enregistrées avant sa mort, mais aussi de nouvelles versions de ses titres emblématiques comme « Petite Nathalie » ou « Commence sans moi ». Tous les morceaux ont été choisis personnellement par le chanteur.
« Une façon de chanter différente avec un sentiment différent », explique son épouse Cléo Léonard. « Quand vous enregistrez une chanson à un moment donné de votre vie, la vie évolue et le chanteur aussi. Il ne la ressent pas forcément de la même manière vingt ans après. Donc il a envie de la faire vivre autrement. »
Un album placé sous le signe de l’amour
Comme un fil rouge de sa carrière, l’amour traverse tout l’album. La première phrase du communiqué annonçant la sortie donne le ton : « Il enregistrait ce disque comme on écrit une lettre d’amour. » « D’amour à la vie, d’amour à la musique, d’amour aux équipes avec lesquelles il travaillait depuis longtemps. Les chansons sont à thème d’amour aussi, de toutes les sortes d’amour », confie Cléo Léonard.
« Je voudrais te parler de moi » est bien l’album qu’Herbert Léonard souhaitait offrir à son public. Il en avait choisi le titre, la direction musicale et la liste des morceaux. « Ils n’ont pas fait plus de chansons parce que Herbert avait des galas. Il a fait ses galas et ensuite il est mort dans les quelques jours qui suivaient. Mais sinon, il aurait certainement rajouté deux ou trois titres », précise encore son épouse.
Ce disque, Herbert Léonard le préparait depuis longtemps, entre deux tournées et ses nombreux projets personnels. « Il travaillait, il avait ses galas, ses bouquins d’avions à écrire, beaucoup d’activités personnelles, donc forcément, il n’était pas en permanence en studio. Ça s’est échelonné sur plusieurs mois », raconte Cléo Léonard.
















