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Dans son ouvrage, Marc Roche n’est pas forcément tendre avec certains membres de la monarchie britannique. On peut même ressentir une certaine impression de déception. Un propos que le journaliste nuance tout de suite : « Comme tout le monde, je les admire. J’admire le faste, la pérennité, la manière dont ils restent sans cesse dans l’actualité, heureuse et malheureuse », avant de marteler « Mais ce sont des gens épouvantables. »
C’est en tout cas ce qui ressort des rencontres faites par l’écrivain. Un adjectif peu élogieux qu’il justifie de cette façon : « Ils ont toujours vécu sous cloche dorée. Ils sont imbus de leur situation, ils n’ont pas beaucoup d’humour quand ils vous rencontrent, ils rient de leur propre blague, ils détestent la confrontation et la contradiction, et sont capricieux. Et en plus, ils sont pingres et sont très riches. Et donc, ça ne rend pas ces gens sympathiques. »
Entre admiration et déception
Si le journaliste admet son admiration pour les Windsor en tant que l’institution qu’ils représentent, il confirme « qu’en tant que personnes, ils sont épouvantables ».
Faire partie de la monarchie britannique est un job que l’on se voit attribuer dès la naissance, impliquant un certain « formatage », qui selon Marc Roche, peut expliquer ce comportement : « Charles III, William et Élisabeth II auparavant, ont été formatés pour faire ce job qui est très exigeant, parce que vous êtes en représentation constamment. Ils n’en connaissent rien d’autre, ils sont surtout coupés de la réalité du royaume. »
« Les pièces rapportées »
Mais si le journaliste n’est pas tendre, ses éloges reviennent tout de même à ceux et celles qu’il qualifie de « pièces rapportées » : « Heureusement, il y a les pièces rapportées. Elles apportent le sang neuf, la fraîcheur. Sophie et Camilla ont vécu la vraie vie, et elles mettent un peu leurs époux devant la réalité. »
Il insiste notamment sur le rôle clé de la reine consort : « Par exemple, la reine Camilla joue un rôle essentiel pour calmer le roi, pour le contraindre à se concentrer sur l’essentiel, lui qui est un peu parti de tous les côtés. »
Pour finir, Marc Roche conclut sur ces mots : « Ces pièces rapportées sont donc les seuls éléments sympathiques dans une tribu qui ne l’est pas. »
