"Je ne marchais plus, c'était la panique totale": l’ex-présentateur vedette Henri Sannier se confie sur sa maladie rare

Sa mésaventure a commencé après un accident de vélo. "Je me suis pris une voiture alors que je n’avais pas de casque. Et je suis tombé un peu dans le coma quelques minutes. C’était le début d’une mauvaise aventure", raconte Henri Sannier, invité de Thomas Debergeyck ce vendredi matin sur bel RTL.  

Envoyé au CHU d’Amiens, les médecins lui diagnostiquent une maladie rare auto-immune appelée la polyradiculonévrite. "On m'a soigné et on m'a fait des plasmaphéreses, c'est-à-dire qu'on m'enlève le sang à droite, on le fait rentrer à gauche, et au milieu il y a du plasma. Et on enlève le plasma, parce que ce plasma-là, il y a dedans des anticorps, et les anticorps au lieu de m'aider, ils se liguent contre moi. Donc, il faut me changer mon plasma toutes les huit semaines", explique le journaliste. 

Aujourd’hui, Henri Sannier marche quasi normalement. Il boîte juste un petit peu. Sa maladie n’est pas vraiment perceptible. "Mais je manque d'équilibre quand même, parce que là je marche, quand j'ai des gens qui me regardent, je fais attention, et il y a des fois je m'arrête, parce que je n'ai pas mon polygone de sustentation, comme on dit, il n'est pas très décalé", répond l’ex-présentateur vedette. 

J'avais perdu 14 kilos

Il est en tout cas difficile d’imaginer qu’il était obligé de se déplacer en fauteuil roulant. "J'étais même en lit médicalisé. Et c'était une panique totale, moi qui suis un excité du bocal, je cours tout le temps, je fais 50.000 trucs, je fais du sport, et là je me suis retrouvé bloqué, on venait me chercher en ambulance médicalisée, allongé sur un lit. Après, j'ai eu des déambulateurs, mais je ne marchais plus, je ne savais pas ce que c'était de marcher". 

A ce moment-là, Henri Sannier est âgé de plus de 70 ans. Malgré tout ça, il reste positif et ne veut pas penser au pire. "Il ne faut jamais se dire ça. Jamais, c'est le message du livre. Si on se dit que c'est mon tour, c'est foutu. On voit le mur et on va dans le mur. Je me suis dit, je vais m'en sortir. Et j'évitais, parce que quand on fait de la télé, on se regarde souvent dans le miroir, pour dire est-ce que j'ai bonne mine pour aller faire mon émission, là je me voyais, j'étais verdâtre, j'avais perdu 14 kilos. Et j'avais peur. Mais à aucun moment je n'ai baissé les bras", assure-t-il.