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Roberto Martinez se confie sur l'état de santé de Lukaku, Vermaelen et Kompany

Thibaut Courtois, le gardien des Diables Rouges, s'est exprimé devant la presse ce vendredi après-midi, au lendemain de la victoire belge contre l'Angleterre 0-1. C'est maintenant au tour de Roberto Martinez, l'entraîneur de la sélection, de se confier face aux journalistes.

Ce n'était pas la première question de la conférence de presse, mais certainement l'une des plus importantes: comment se portent Vincent Kompany et Thomas Vermaelen après leur entrée en jeu contre l'Angleterre. Et comme va Romelu Lukaku, légèrement blessé face à la Tunisie?

Roberto Martinez: Romelu Lukaku est complètement fit, il va bien. Il a fait un entraînement complet aujourd'hui. Il n'a donc aucun problème. Il devrait être prêt pour demain.

Thomas Vermaelen a reçu un mauvais coup à son œil. Il ressemblait à un boxeur ce matin, je pense qu'il a oublié tous ses précédents problèmes. En dehors de ses yeux, sa vision n'est pas tout à fait parfaite en ce moment à cause de l'inflammation, il sera prêt à s'entraîner demain.

Vincent Kompany a réagi très bien aux vingt minutes qu'il a jouées. C'était dans nos plans de lui donner des minutes de jeu contre l'Angleterre. Maintenant il est complètement fit et disponible pour la sélection.

Le coach a été interrogé sur ses sentiments après la victoire face aux Anglais.

Roberto Martinez: Ça apporte un lot de signes positifs. Comme vous le savez, dans le football, gagner est toujours spécial. Un sentiment spécial quand on termine un match. Ça donne de la confiance. Nous avions un groupe de jeunes joueurs, qui ont montré qu'ils étaient prêts à contribuer, comme Adnan Januzaj désigné joueur du match à la Coupe du monde, qui marque le but de la victoire contre une nation importante.

Et maintenant on voit les grandes décisions qu'on va devoir prendre. Nous avons besoin de notre staff médical pour déterminer l'état des joueurs. Ça a apporté beaucoup de satisfaction pour le staff médical de voir Thomas Vermaelen jouer comme s'il n'avait jamais été écarté, et de voir Vincent Kompany monter et jouer pendant 20 minutes au niveau qui était requis.

Maintenant il y a un travail très difficile pour moi et le staff technique, car la compétition pour les places de titulaires est plus forte que jamais. Ça donne de la satisfaction. On sait qu'avoir du succès dans une Coupe du monde, ce n'est pas affronter l'adversaire que tout le monde pense, vous donner les clés du but, c'est être fort en tant que groupe et être prêt à contribuer. Je sens maintenant l'opportunité, que c'est un moment positif pour faire face au Japon, avec la mentalité que le groupe a.

Est-ce que changer 9 joueurs face à l'Angleterre a été quelque chose que vous avez tout de suite décidé après le deuxième match?

Roberto Martinez: Oui, j'ai pensé qu'après avoir été qualifiés, il y avait un réel besoin de tester nos qualités, de voir à quel point nous étions prêts, de voir les options que nous avions, de voir si nous pouvions gagner dans cette Coupe du monde sans l'influence des joueurs les plus importants. Puis d'un autre côté, dans une Coupe du monde, vous jouez trois ou quatre jours, maintenant nous jouons le 2 juillet, et il y a une bonne répartition des minutes de jeu au sein du groupe. Tous les joueurs ont commencé une rencontre pour les joueurs de champ, à part Vincent Kompany. Tout le monde s'est débarrassé de ce stress, j'ai remarqué qu'il y avait une appréhension d'un match en Coupe du monde. Je pense que maintenant tout le monde en est débarrassé et prêt à contribuer. C'était important de faire les changements, et c'était important de ressembler à une équipe. Au niveau international, quand vous faites 9 changements, il est très facile de voir de la désorganisation, de voir que les joueurs ne savent pas ce qu'ils essaient de faire, ou qui sont un peu égoïstes pour tenter de marquer des points. Je pense que notre prestation était loin de l'égoïsme, chacun a travaillé très dur et savait clairement comment on voulait briser le système mis en place par l'Angleterre. Ces joueurs ont mérité le droit d'être sur le terrain.

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