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"Ce serait la pire des choses": prêt à être champion, Anthony Moris demande à tout le monde... de garder le score de l'Antwerp secret

Anthony Moris est un homme déterminé. Le gardien de l'Union Saint-Gilloise aura l'occasion d'aller chercher le titre, avec toute l'équipe bruxelloise, lors d'un choc titanesque contre le Club de Bruges dimanche. Si le scénario n'est pas en leur faveur, l'Antwerp menant la danse et affrontant Genk dans le même temps, le club historique peut glaner une couronne qu'ils comptent bien ramener à la maison.

Une bataille à trois, avec un seul match à disputer, c'est un scénario de rêve pour les joueurs. "C'est pour ça qu'on joue au foot ! Pour ce genre de moments, d'émotions. Sur les 90 minutes, il va se passer énormément de choses. Il faut faire abstraction de tout ça et être concentré sur notre match, tout faire pour essayer de le gagner et on fera les comptes après", nous précise le portier, interrogé par Vincent Legraive.

Conscient que jouer en même temps que son concurrent est un petit peu particulier, Anthony Moris estime qu'il faudra éviter de tomber dans un piège: se renseigner de l'évolution du match parallèle. "Ce serait la pire des choses pour se planter", lance-t-il, espérant que même les fans feront abstraction... Sans trop y croire. "Avec la technologie, avec les supporters, on sera vite au courant de ce qu'il se passe dans l'autre match. Mais il n'y a que les mathématiques qu'on peut contrôler de notre côté. Il faut absolument qu'on l'emporte", tempère-t-il.

Il s'agira de la deuxième opportunité de titre en deux ans pour l'Union. Le club attend un sacre national depuis 1935. "Ce serait le juste retour des choses que d'offrir le titre à ce magnifique club", répond le gardien en abordant le passé historique de sa formation. Alors, champion ou pas ? Réponse dimanche sur le coup de 20h15

 

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