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La rencontre entre Genk et l’Union a pris une tournure des plus controversées samedi soir, à la suite d’un incident survenu dans les derniers instants du match. Alors que Genk poussait pour égaliser, un fait de jeu est venu marquer durablement les esprits. Un ballon, lancé depuis le banc de l’Union, a stoppé net une contre-attaque prometteuse des Limbourgeois. De quoi faire réagir nos consultants.
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L'Union Saint-Gilloise est-elle candidate au titre ? Le club bruxellois a, sans nul doute, fait l'une des plus belles opérations du week-end en s'imposant 1-2 à Genk. Les voilà troisièmes du championnat, à égalité avec Genk (40 unités) et à deux petits points de Bruges, désormais seul en tête de la compétition.
La rencontre de samedi soir a fait réagir nos consultants. Ces derniers se sont notamment intéressés à l'intensité physique montrée par les Unionistes ces dernières semaines, et à leur roublardise, le montre encore cette phase polémique en fin de match. Un membre du staff de l'Union a ainsi jeté un ballon sur le terrain pour ruiner une reconversion limbourgeoise.
"Là, franchement, on a dépassé la limite. C’est scandaleux", regrette Marc Delire. "C'est surtout stupide", embraye Silvio Proto. Du côté de Genk, les tensions étaient particulièrement palpables. L’entraîneur, Thorsten Fink, très remonté à la fin du match, a pris une décision symbolique en refusant de serrer la main de Pocognoli, l'entraîneur des Bruxellois.
Si personne ne cautionne le geste, Marc Delire estime tout de même que cela démontre... que l'Union progresse et se revendique comme un prétendant légitime au titre. "Tu dois avoir une équipe de salopards pour pouvoir revendiquer. Là, l’Union est en plein dedans. Mais ce sont de bons salopards, des salopards qui savent jouer au foot, ça fait mal", a même estimé notre consultant.
Pour les supporters de Genk, ce geste a jeté une ombre supplémentaire sur une soirée déjà difficile. L’Union s’impose dans ce match, mais le souvenir de cet incident risque de persister bien au-delà du coup de sifflet final.
