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Avec un peu plus de 7.000 supporters présents au stade ce mardi soir, les tribunes de Sclessin paraissaient bien vides lors de la défaite du Standard face à Louvain. Mais qu'est-ce qui cloche chez les Rouches dans ces playoffs.
Et de 25. Cela fait donc 25 matchs que le Standard n'a plus gagné en Europe playoffs. Une série noire complètement folle qui poursuit les Rouches, désormais derniers de ces playoffs.
À Sclessin, reconnu pour son ambiance, le chaudron ne bouillait pas ce mardi face à Louvain avec seulement un peu plus de 7.000 personnes dans les tribunes. "Une demi-heure avant le coup d’envoi, on était 5 en salle de presse. C’est affolant, en général il faut se battre pour avoir une chaise, là, tu peux ouvrir un café", s'étonne Marc Delire. "Je comprends les supporters", déclare, lui, Silvio Proto, "quand tu vois la première mi-temps, tu vas aller au stade, tu vas t’ennuyer".
Mais qu'est-ce qui cloche au Standard? "C’est un problème de qualité, ils sont cuits mentalement et physiquement. Ce n’est pas assez fort. Karamoko qui vient de D3 en France se permet de faire un petit dribble devant son rectangle… Tu ne peux pas faire ça", souligne Kevin Sauvage, spécialiste du club.
"Il faut voir la réalité en face, si le Standard n’a pas Zeqiri, il joue contre Saint-Trond et le Beerschot maintenant. Il n’y a pas assez de qualité au Standard. Qui son les mecs avec de la personnalité et du talent: Lazare, qui fait peut-être son moins bon match, Camara, mais quand il n’est pas titulaire, c’est compliqué pour lui de faire quelque chose", déplore Marc Delire.
Cette semaine, on a appris le départ d'O'Neill, capitaine du Standard, pour New-York tandis que Bazunu est retourné à Southampton avec sa blessure. "Quand vous regardez l’effectif qui va rester, il y aura peut-être 14 joueurs à la reprise. Le chantier s’annonce colossal", annonce Kevin Sauvage. "Ça me fait mal de voir le Standard comme ça. Quand tu ne sais même pas qui est propriétaire et qui va avoir de l’argent, s’il en a, à dépenser, tu es dans un trou noir", conclut Marc Delire.
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