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L'affaire Christophe Galtier est de retour pour un nouvel épisode. L'ancien homme fort du PSG, aujourd'hui à Al-Duhail, sera en procès à partir du 15 décembre, après la sortie il y a quelques mois d'accusations de racisme à son encontre, à l'époque où il était l'entraîneur de Nice. Il avait alors été accusé d'avoir considéré qu'il y avait trop de joueurs noirs dans son équipe, ce qui irait à l'encontre de la volonté des gens sur place, selon un témoignage de Julien Fournier, son ancien directeur du football.
Le journal L'Equipe, de son côté, a fait un point sur l'enquête. Il en ressort que plusieurs joueurs et membres du staff ayant évolué à Nice avec Galtier se sont plaints d'autres actions et comportements racistes. Frédéric Gioria, par exemple, alors adjoint, raconte que Christophe Galtier aurait été dégoûté par le transfert de Billal Brahimi, lui reprochant sa religion. "Encore un musulman, je n’en veux pas, on en a assez", aurait alors lancé Galtier. Avant d'enchaîner. "Le pire, ce sont les Algériens, ils sont trop dans l'extrême", aurait déclaré l'ancien entraîneur niçois. Un analyste vidéo a lui affirmé qu'il avait qualifié deux adversaires, Harold Moukoudi, Mickaël Nadé de "Deux King Kong".
Jean-Clair Todibo a lui aussi témoigné. L'ancien défenseur a affirmé que Galtier l'avait urgé de mettre fin à son ramadan. Notons que d'autres joueurs ont soutenu leur ancien coach, qui dément ces actes, en reconnaissant n'avoir jamais assisté à la moindre scène discriminante. Le procès débutera le 15 décembre.
