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Derrière l'infatigable Naples, qui a écrasé le Torino (4-0) avec un nouveau doublé de Victor Osimhen, la Lazio Rome, victorieuse d'une Roma à dix (1-0), a chipé dimanche la deuxième place à l'Inter Milan, piégée à San Siro par la Juventus (1-0).
Les Laziali réussissent un joli coup dans la bataille pour la Ligue des champions en mettant la Louve (5e) à cinq points et en dépassant des Nerazzurri (3e) en panne de confiance, battus trois fois en quatre matches.
Comme contre Sassuolo (3-4) une semaine plus tôt, la Roma s'est sabordée avec les deux avertissements reçus en 32 minutes par Roger Ibanez, déjà héros malheureux du derby à l'aller avec une grosse erreur ayant offert à la Lazio la victoire sur le même score (1-0).
Le derby jusqu'ici fermé et haché mais relativement équilibré, est alors devenu compliqué pour l'équipe de José Mourinho, suspendu. Le portier giallorosso Rui Patricio a retardé l'échéance mais n'a rien pu sur le tir croisé parfait de Mattia Zaccagni (65e), auteur de neuf buts, autant que Ciro Immobile, de retour de blessure et resté sur le banc.
"Quand tu gagnes ces matches, tu prends de la confiance. Le classement va nous permettre de regarder vers l'avant", s'est réjoui sur DAZN le buteur du jour.
- Rabiot passeur -
L'Inter Milan devait ensuite gagner pour conserver sa deuxième place. Mais elle a buté sur une Juventus bien organisée et s'est fait piéger par un tir croisé de Filip Kostic (23e), servi par Adrien Rabiot. Un but validé après quatre minutes d'analyse de la VAR pour de possibles mains de Rabiot et de Vlahovic.
La Juve entretient ses rêves de folle remontée dans le Top-4 malgré sa pénalité de quinze points pour fraudes comptables. Les Bianconeri (7e) ne sont plus qu'à sept points de la quatrième place, qualificative pour la C1 et occupée par l'AC Milan, battu samedi à Udine (3-1).
Ce nouveau faux-pas des Intéristes profite aussi à Naples dont le matelas en tête s'épaissit encore à 19 points, à onze journées de la fin. Si le recours de la Juve contre sa pénalité n'aboutit pas, Naples n'a plus que cinq matches à gagner pour assurer le titre.
Ce n'est de toute façon qu'une question de temps au vu de la forme encore affichée par Naples, quatre jours après avoir validé sa place pour les quarts de Ligue des champions aux dépens de l'Eintracht Francfort (3-0).
Déjà deux fois buteur contre les Allemands, Victor Osimhen a placé deux têtes gagnantes, la première pour ouvrir la marque sur corner (9e), la seconde pour le 3-0 dès la reprise (51e).
- 21 buts pour Osimhen -
Le buteur dont le masque de protection est devenu l'accessoire à la mode chez les supporters napolitains, assoit sa place de leader au classement des buteurs avec 21 réalisations.
L'ex-Lillois a remercié les milliers de tifosi napolitains venus à Turin pour la reprise des déplacements des supporters après deux mois de suspension imposée par les autorités après que des "ultras" de Naples et de la Roma avaient semé le chaos sur une autoroute italienne début janvier.
"Cela fait des années qu'ils y croient (au scudetto, ndlr), personne ne le mérite davantage que les tifosi de Naples", a lancé le buteur napolitain, qui avance à un but par match de moyenne en 2023.
Son compère Khvicha Kvaratskhelia a aussi soigné ses statistiques avec un but, son 12e, sur penalty (35e) et une passe décisive, sa 10e (meilleur passeur), sur le quatrième but signé Tanguy Ndombélé (68e).
Dans le bas du classement, la Sampdoria, lanterne rouge avant cette journée, a entretenu ses espoirs de maintien en dominant un autre relégable l'Hellas Vérone (18e) grâce notamment à un doublé de Manolo Gabbiadini (3-1).