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Les deux candidats pour le Mondial-2026, d'un côté le Maroc et de l'autre un trio USA-Canada-Mexique, ont été invités à se rendre mercredi au siège de la Fifa à Zurich pour apporter des précisions, a-t-on appris lundi auprès de l'instance.
Les deux comités de candidatures doivent apporter de nouvelles précisions à la "task force" de la Fifa, un groupe de travail chargé d'évaluer la recevabilité des deux candidatures.
"Les deux candidatures ont été conviées à Zurich mercredi pour donner des précisions. Nous publierons ensuite le rapport d'évaluation", a précisé à l'AFP un porte-parole de la Fifa.
Selon une source proche du dossier, la décision de la commission d'évaluation doit être publiée "début juin, au plus tôt vendredi 1er juin".
Cette commission d'évaluation, composée de cinq membres, dont les deux secrétaires généraux adjoints de la Fifa, Marco Villiger et l'ex-joueur croate Zvonimir Boban, a effectué des visites d'inspection dans les différents pays et sites.
Ce groupe de travail peut, en théorie, écarter une candidature avant la désignation du ou des pays organisateurs le 13 juin lors du congrès de la Fifa à Moscou, à la veille de l'ouverture du Mondial en Russie.
La Coupe du monde 2026 sera la première à accueillir 48 équipes, contre 32 actuellement.
Mais le prochain congrès de la Fifa à Moscou doit se prononcer sur la possibilité d'accueillir 48 équipes dès le Mondial-2022 au Qatar, proposition soumise par la Confédération sud-américaine(Conmebol).
La Fédération marocaine de football avait critiqué début avril le système de notation et les critères techniques retenus par la Fifa pour la sélection du pays hôte pour 2026, reprochant notamment à la Fifa d'avoir ajouté ou modifié les critères au dernier moment.
Quatre fois candidat malheureux à l'organisation du Mondial (1994, 1998, 2006 et 2010), le Maroc espère être le second pays du continent africain, après l'Afrique du Sud en 2010, à accueillir l'événement.
Favorite, la candidature du trio Etats-Unis-Canada-Mexique a reçu le soutien appuyé du président américain Donald Trump, qui a menacé les pays qui ne la soutiendraient pas de sanctions politiques.