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L’un des dossiers chauds de la semaine, c’est aussi cette fusion entre deux équipes belges : Lotto et Intermarché-Wanty. Rien n’est encore officiel, et il est compliqué d’y voir clair. « Nous ne savons pas sur le plan juridique s’il s’agit d’une fusion ou d’une absorption, mais quoi qu’il advienne, c’est une mauvaise nouvelle », analyse Stéphane Thirion.
« Si deux entités belges doivent fusionner, ça veut dire qu’on a moins de moyens et inéluctablement, on en aura de moins en moins. Comme en football, on est un peu victime de notre talent puisque la Belgique est N1 mondial depuis 6 ans mais n’a pas les moyens financiers pour pouvoir subvenir aux besoins des athlètes de très haut niveau. C’est pour cette raison-là que des garçons comme Uijtdebroeks, Evenepoel, van Aert roulent à l’étranger », souligne le journaliste du Soir.
Fidèles à la devise belge « L’union fait la force », ces deux formations devraient s’associer pour continuer à exister. « On n’entreprend pas des démarches comme ça pour autre chose que survivre », lance Maxime Monfort qui y voit aussi du positif. « Au lieu de voir deux équipes disparaître, ou deux équipes de plus bas niveau, en faire une formation mieux construite, plus fort, pour pouvoir rivaliser ne serait-ce que sportivement dans le WorldTour. Il va y avoir des déchets avec beaucoup de familles qui vont être en difficulté, parce qu’on parle de familles quand on parle de perte d’emplois aussi. Donc c’est compliqué ».
Plusieurs employés de la formation Lotto ont déjà été informés qu’ils ne seront pas conservés la saison prochaine.
















