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Les Championnats d’Europe vont commencer cette semaine en France, quelques jours après la fin des Mondiaux. Une situation inédite dans le monde du cyclisme. Notre consultant, Philippe Gilbert se demande même « pourquoi l’UCI a accepté ce genre de calendrier ? ».
Il poursuit en évoquant les problèmes que cela engendre. « Cela met en difficulté les fédérations, quand on voit Evenepoel qui va faire la route depuis le Rwanda puis qui va faire le contre-la-montre des Championnats d’Europe, c’est un calendrier un peu compliqué » estime l’ancien champion du monde 2012.
Evenepoel ultime favori pour le chrono ?
Après sa première place aux Mondiaux en contre-la-montre et son écrasante domination, Remco Evenepoel vise également le titre européen. Il part forcément en grand favori, même si Maxime Monfort reste modéré. « Il faut que la course se fasse, c’est quand même une performance délicate à réaliser, encore plus après avoir couru dimanche et voyagé de nuit. Même si c’est en business, une nuit en avion il faut quand même la gérer et bien récupérer ».
Même avis du côté de Philippe Gilbert. « Cela va être tendu pour lui de réaliser cet exploit, s’il le fait ce sera peut-être une des plus grosses performances de sa carrière ».
Une situation de luxe pour la Belgique ?
La sélection belge sera un petit peu différente de celle des Mondiaux. Dans l’effectif on retrouve Maxim Van Gils qui n’était pas présent au Rwanda, ce qui plaît à Philippe Gilbert. « Avec Van Gils, on a peut-être le coureur qui, sur papier, a le plus de chances de s’imposer, parce qu’il va très vite au sprint, il sent très bien la course, il n’aura pas fait les Championnats du monde, donc il aura la fraîcheur. Donc, si Remco n’est pas au top, on a Van Gils. Situation de luxe quand même pour la Belgique ».
Édouard Claisse participera également aux Championnats d’Europe junior après sa superbe 6e place aux Mondiaux junior. « J’espère faire encore une belle place. Après, on va voir comment mon cœur récupérera. C’était la première fois où j’allais vraiment, un peu en altitude. Je suis revenu aussi de nuit, ce n’est pas facile. Je n’ai dormi que 4-5 heures. Et après, avoir passé une semaine au Rwanda, ce n’est pas le mieux pour la récupération » détaille Édouard.

















