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Et de 5 pour Pogacar
Et comment ne pas revenir sur la nouvelle démonstration de Tadej Pogacar sur le Tour de Lombardie ? Le Slovène s’est imposé devant Remco Evenepoel, une nouvelle fois deuxième, après un solo de 36 kilomètres.
L’équipe UAE en est donc à 94 victoires cette saison au moment d’écrire ces lignes et commence un petit peu à agacer, tant chez les spectateurs qu’au sein du peloton selon Maxime Monfort, notre consultant directeur sportif au sein de la formation Lidl-Trek.
« On voit que chez UAE, je ne sais pas si on peut appeler ça de l’arrogance, mais il y a un excès de confiance qui est là depuis quelques temps », a-t-il déclaré avant de poursuivre. « Ça énerve les suiveurs, les spectateurs, mais aussi les coureurs du peloton, ça se ressent très fort en interne ».
Clap de fin pour Remco, et maintenant ?
Ce Tour de Lombardie marquait aussi la fin de l’ère Evenepoel chez Soudal Quick-Step. 67 victoires, dont 1 Vuelta, 2 Liège-Bastogne-Liège, … Le Belge a clairement marqué l’équipe de son empreinte et va désormais prendre la direction de l’armada Red Bull – Bora – hansgrohe. Un changement qui pourrait permettre à Remco de rivaliser avec Pogacar la saison prochaine ? « Quand on voit les écarts entre Remco et le troisième sur les épreuves, il a fait le travail nécessaire. S’il y en a bien un qui peut se rapprocher de Tadej Pogacar, c’est lui. Avec un hiver complet, pourquoi pas ? », analyse Frédéric Amorison.
« Quand je vois la frustration que nous on a alors qu’on n’est pas protagoniste pour battre Pogacar, poursuit Maxime Monfort, je me dis que Remco sa frustration à lui doit être tellement énorme. C’est aussi un coureur phénoménal, et pourtant, il ne peut rien faire… ».
Lotto-Intermarché : fusion ou absorption ?
L’un des dossiers chauds de la semaine, c’est aussi cette fusion entre deux équipes belges : Lotto et Intermarché. Pour l’heure, rien n’est encore officiel, et il est compliqué d’y voir plus clair. « Nous ne savons pas sur le plan juridique s’il s’agit d’une fusion ou d’une absorption, mais quoi qu’il advienne, c’est une mauvaise nouvelle », analyse Stéphane Thirion.
« Si deux entités belges doivent fusionner, ça veut dire qu’on a moins de moyens et inéluctablement, on en aura de moins en moins. Comme en football, on est un peu victime de notre talent puisque la Belgique est N1 mondial depuis 6 ans mais n’a pas les moyens financiers pour pouvoir subvenir aux besoins des athlètes de très haut niveau. C’est pour cette raison-là que des garçons comme Uijtdebroeks, Evenepoel, van Aert roulent à l’étranger », conclut le journaliste du Soir.


















