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Le Tour de France fera son entrée dans l'hexagone avec une première explication en haute montagne, mardi, à l'occasion de la 4e étape. À Pinerolo, le peloton quittera l'Italie, d'où est partie la Grande Boucle et où se sont disputées les trois premières étapes. Il arrivera en France et affrontera notamment le Col du Galibier, au cœur d'une étape courte de 139,6 kilomètres jusqu'à l'arrivée en descente à Valloire.
Au lendemain de l'étape la plus longue, le peloton abordera mardi la deuxième étape la plus courte de cette 111e édition, en dehors des chronos. Les choses sérieuses débuteront rapidement avec un sprint intermédiaire à Castel del Bosco après 19 km de course, au début de la longue montée vers Sestrières (2e cat., 39,9 km à 3,7%).
Le peloton entrera en France par le département des Hautes-Alpes et la montée du Col de Montgenèvre (2e cat., 8,3 km à 5,9 %). Après une période de répit, le premier colosse de cette Grande Boucle qui se dressera devant les coureurs avec le Col du Galibier (hors cat., 23 km à 5,1%). Au sommet du Galibier, qui culmine à 2.642 mètres d'altitude, il restera alors 19 km jusqu'à la ligne d'arrivée à Valloire.
"La longue montée vers Sestrières pourrait profiter aux baroudeurs dans cette première étape de haute montagne", a expliqué Jean-Michel Monin, responsable sportif d'ASO, sur le site du Tour. "Les coureurs prendront ensuite la route de Briançon en passant par le Col de Montgenèvre avant le Galibier qui sera grimpé via le Lautaret. Il y aura aussi 8, 5 et 2 secondes de bonifications au sommet."