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Le compteur du Télévie sera officiellement lancé ce vendredi soir dans le RTL info 19h depuis Liège Expo, pour continuer à soutenir la recherche contre le cancer. La maladie touche de plus en plus de personnes, mais elle se guérit aussi de mieux en mieux. Les malades sont toutefois loin d'être égaux face au cancer.
En Belgique, près de sept patients sur dix sont aujourd'hui encore en vie cinq ans après leur diagnostic. La maladie se guérit de mieux en mieux car certains cancers se soignent bien aujourd'hui. C'est le cas des cancers de la prostate et du sein, respectivement les plus fréquents cbez les les hommes et les femmes.
Ils font certes beaucoup de décès chaque année (entre 1500 et 2000) vu leur prévalence, mais ils présentent les meilleurs taux de survie. Pour ces deux cancers, plus de 90% des patients sont encore en vie cinq ans après leur diagnostic.
Pour ces cancers très fréquents, la recherche est plus avancée, il y a davantage de prévention et de dépistage, systématique après 50 ans pour le cancer du sein. Le mélanome (cancer de la peau) se soigne aussi bien avec un taux de survie qui dépasse 90%. Un chiffre qui s'est nettement amélioré ces dernières années, grâce à la prévention. Moins fréquents, les cancers du testicule et de la thyroïde présentent de très bons pronostics.
A l'inverse, d'autres cancers restent beaucoup plus difficiles à traiter malgré les avancées de la recherche. C'est le cas du cancer du poumon, troisième cancer le plus fréquent en Belgique. Moins de 35% des patients sont encore en vie cinq ans après leur diagnostic. C'est pourtant un des cancers qui pourrait être le plus évité : huit cas sur dix sont causés par le tabagisme. Le cancer du pancréas est particulièrement ravageur. Son taux de survie dépasse à peine les 10%. Il est souvent diagnostiqué à un stade avancé car peu symptômatique au début de la maladie. Relativement peu fréquent, le cancer du cerveau, souvent agressif, est aussi difficile à soigner avec un taux de survie de moins de 25%.
Evidemment ces chiffres constituent des moyennes. Chaque patient est différent et le taux de survie dépend énormément du stade auquel est diagnostiquée la maladie. C'est particulièrement vrai pour le cancer colorectal par exemple, quatrième cancer le plus fréquent en Belgique. Détecté au stade 1, le taux de survie à cinq ans est de 96%, 12% seulement quand on le découvre au stade 4.
Et il y a aussi souvent des sous-types de cancer. Le cancer du sein, par exemple, se soigne bien dans son ensemble. Mais, c'est moins le cas du triple négatif, plus agressif.
Vous l'aurez compris, le dépistage est crucial dans de nombreux cancers. Avec la recherche, qui améliore la prévention et les traitements, on peut véritablement diminuer la mortalité associée au cancer. C'est finalement l'enjeu quand on sait que l'observatoire mondial du cancer prévoit une augmentation des cas de 33% chez nous d'ici 2050.
